Médecine : les internes franciliens obligés de choisir à nouveau leur stage
La procédure de choix des stages des internes de médecine en Île-de-France, de deuxième et troisième années, est relancée, à quelques jours de la rentrée. En cause : une erreur administrative qui tombe à pic. Une nouvelle répartition de postes est en train d'être élaborée pour éviter une crise sanitaire dans les hôpitaux de la grande couronne parisienne.
"Manque de respect", "grand n'importe quoi"... Sur les réseaux sociaux la colère des internes franciliens ne retombe pas. Ils sont "affligés" de devoir à nouveau choisir leur stage du prochain semestre. À la suite d'une irrégularité, l’ARS, (Agence Régionale de Santé), vient de décider de relancer la procédure de choix les 28 et 29 octobre, pour des stages débutant vers le 6 novembre.
L'ARS invoque une atteinte au principe d'égalité
dits "ancien régime et en phase d’approfondissement", c’est-à-dire en train d’effectuer leurs deuxième et troisième années d’internat.
"Le fait que cette erreur ait été détectée aussi tardivement chamboule les internes qui s’étaient organisés, treize jours avant leur rentrée, proteste Anna Di Giuseppe du SRP-IMG, syndicat représentatif parisien des Internes en médecine. Un changement de lieu de stage n’est pas anodin. Cela contraint à reconsidérer nombre de paramètres, dont les transports".
Une erreur qui tombe à pic
, la veille sur LCP/Public Sénat . Elle a indiqué qu’une prime de 500 euros par mois sera allouée "aux internes qui accepteraient d’aller travailler dans la grande couronne plutôt que dans un service dans Paris intra-muros".
Mobiliser des étudiants pour que soit évitée une crise sanitaire, ce n’est pas du goût des syndicats. "Nous tenons à rappeler que les internes sont en formation et qu’ils ne devraient pas être indispensables au bon déroulement d’un service", reprend Anna Di Giuseppe.
L'@ISNItwit condamne la décision de l'@ARS_IDF de casser les choix des internes de médecine générale à Paris 10 jours avant le début du stage pour réparer leurs erreurs. La raison est bien évidemment le manque d'internes en pédiatrie. Nous sommes en formation, pas des pions !
— ISNI (@ISNItwit) October 21, 2019