Chaque année, des start-ups de plus en plus surprenantes fleurissent dans l’Hexagone. La preuve par trois
La plus insolite
En 2016, Clémentine Piazza, 33 ans, se lance sur le marché du deuil. Aussi délicat que cela puisse paraître, il existe bel et bien un business funéraire estimé à 2,5 milliards d’euros en France. Son pari ? Créer un service en ligne permettant aux proches du défunt de simplifier leur deuil. Un lancement réussi car la société cherche aujourd’hui à se développer outre-Atlantique. Cette interface, In Memori, dont les trois volets capitaux sont « rassembler », « rendre hommage » et « se souvenir », permettra à l’entourage de faire part du décès directement sur le site. Les amis et la famille pourront, sur cette même page, partager leurs condoléances et leur souvenirs (photos, vidéos…) et enfin, pour ce qui le souhaitent, une livre hommage pourra être imprimé.
La plus crazy
« Au Puy du Fou, les visiteurs oublient le XXIe siècle », maxime à ne pas prendre à la légère quand on se balade dans le parc le plus coté de la Vendée. Le contraste est spectaculaire, à s’y méprendre on se retrouve immergé dans une autre époque où règne le beau, l’esthétisme, le sensationnel. Soixante-dix corps de métiers allant de scénaristes, décorateurs, costumiers, acteurs, cascadeurs et plus ou moins tout ce qui se rapporte au monde du spectacle, rendent possible ce « live show ». Mais pas que, car le Puy du Fou est aussi une entreprise avec un service marketing, communication, publicité et bien évidemment un boss à la tête de cette troupe d’artistes. La question émerge, comment gérer un univers si bien répandu en France comme à l’international ? Réponse du président du parc Nicolas de Villiers le 10 octobre.
La plus SF
La conception de l’avenir en a toujours fait fantasmer plus d’un. L’objet fétiche au centre des fabulations demeure la voiture. Planera-t-elle 10 mètres au-dessus des routes comme le promettait l’an 2000 ? Pas sûr. L’entreprise Faurecia se positionne au coeur des transformations automobiles en pleine révolution technologie. Elle prend aussi en compte les impératifs environnementaux. Selon eux, la caisse du futur n’est qu’écrans et détente, le conducteur devient passager et la voiture conductrice. La connectivité, la conduite autonome, l’autopartage et l’électrification sont les quatre tendances qui, aujourd’hui, accélèrent la transformation de l’industrie automobile. Le visionnaire propose ainsi des solutions « zéro émission » et donne sa vision du « cockpit du futur » : un tableau de bord aux frontières du réel.