Avec Aqwa, Mathilde a soif de voyages
ELLE VA FAIRE LA UNE. À 24 ans, Mathilde Lefrançois mène un projet qui réalise des études pour des entreprises ou des ONG du secteur de l’eau. Cette diplômée de l’ESSCA s’est donné un an pour voyager sur le terrain avec son association Aqwa.
Grâce à l'ESSCA, son école de commerce, Mathilde a pris le goût de l'entrepreneuriat et de l'international avec ses séjours à l'étranger. Elle fonde d'abord, en 2015, une start-up de location de matériel de voyage entre particuliers : "des skis aux chaussures de randonnée, en passant par la goPro". Via le réseau (Im)prove, elle rencontre ensuite Pauline Laravoire, Manon Désert et Nathalie Pie, attirées par un projet associatif autour de l'eau.
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Évaluations de projets d'accès à l'eau
Mathilde a alors envie de repartir. Elles créent ensemble, en 2016, l'association Aqwa. "Nous partons en mission à l'autre bout du monde pendant un an. Le but est d'évaluer, pour des entreprises ou des ONG [organisations non gouvernementales], l'impact de leurs services concernant l'eau", explique Mathilde. L'une des premières missions, commandée par l'ONG Msabi, en Tanzanie, porte sur les conséquences de l'installation de micro-assurance pour l'entretien des pompes à eau, afin de permettre des réparations régulières et moins coûteuses. Une initiative qui a des impacts sur la vie quotidienne et la santé des habitants. Pour Mathilde, "l'eau est la source de tout : agriculture, alimentation, énergie, industrie... C'est aussi un secteur innovant répondant à un besoin : 769 millions de personnes n'y ont pas accès".