Portrait

Quel(s) métier(s) pour Laura, en terminale S ?

Laura aime faire des raisonnements et des démonstrations.
Laura aime faire des raisonnements et des démonstrations. © Sabine Delcour pour l'Étudiant
Par Clothilde Hanoteau, publié le 08 avril 2015
1 min

Laura, esprit scientifique et très bonne élève, prépare le bac S près de Périgueux (24). Aéronautique et aérospatiale sont ses centres d’intérêt, avec des études d’ingénieur en ligne de mire. Son rêve pour l’avenir : devenir astronaute.

Son parcours scolaire


En tête de classe, avec 16/20 de moyenne générale en seconde, Laura a choisi le bac S pour "pouvoir raisonner librement, faire des démonstrations, pratiquer en physique-chimie et en sciences de la vie et de la Terre". Excellente en latin et en anglais, elle a progressé tout au long de sa première, de 14,5 à 16,5 au troisième trimestre : "J’ai explosé mes records. J’ai tout donné", souligne Laura.

Aujourd’hui en terminale, elle se maintient parmi les meilleurs élèves, sans se reposer sur ses lauriers. Toujours très impliquée, elle ne relâche jamais ses efforts. Ses matières préférées ? L’anglais, le latin et l’espagnol, elle adore les langues. Viennent ensuite les maths et la physique-chimie, qu’elle a toujours appréciées.

Sa personnalité

Laura aime comprendre ce qui l’entoure. Son esprit d’investigation la pousse à réfléchir et à raisonner. Elle adore aussi le concret, la pratique, ce qui est manuel. "J’aime faire les choses par moi-même, comme la cuisine", note-t-elle. "J’adore aussi faire du sport !" Avec un grand-père agriculteur, Laura se sent très proche de la nature et des animaux. Si elle a longtemps voulu être vétérinaire, Laura estime aujourd’hui qu’"elle aime trop les animaux pour exercer ce métier".

Appréciant l’organisation, la jeune fille aime s’appuyer sur des méthodes. La compétition la stimule, et elle aime aussi la lecture. Laura aimerait travailler à l’international et s’intéresse de plus en plus aux métiers d’ingénieurs dans les domaines aéronautique et spatial. Les ingénieurs en aérospatiale réalisent des simulations informatiques basées sur des modèles mathématiques avancés, doivent être compétents en langues et prêts à travailler à l’étranger : tout pour plaire pour celle qui rêve aussi de devenir astronaute…

Pour Laura, l'orientation peut être un vrai casse-tête !

Les filières de l’aéronautique et de l’aérospatiale


Matheuse, aimant comprendre et raisonner, Laura pourrait être séduite par le métier d’ingénieur(e) en aéronautique ou dans l’aérospatiale, mais aussi par ceux de pilote de ligne ou, pourquoi pas, astronaute ! En tout cas, son parcours commence par des études d’ingénieur.

- Les classes prépas voies MPSI-MP (mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur/ mathématiques-physique) et PCSI-PC (physique, chimie et sciences industrielles/physique-chimie).
- La "prépa des INP" (institut national polytechnique), appelée aussi CPP.
- Le DUT GMP (génie mécanique et productique) techniques aérospatiales, à l’IUT de Toulouse, pour rebondir ensuite en école d’ingénieurs.
- L’IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées) à Paris et à Toulouse.
- L’ESTACA, une école d’ingénieurs du groupe ISAE spécialisée dans le transport (ferroviaire, aéronautique, spatial…).
- L’ISAE-Supaéro (Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace), pôle mondial de formation et de recherche en aérospatiale, formation d’ingénieurs à Supaéro et masters à Toulouse.
- L’ISAE-ENSMA (École nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique), à Poitiers.
- L’INSA (Institut national des sciences appliquées) de Toulouse, notamment avec son master de recherche en génie mécanique, orienté aéronautique et spatial.
- L’ESISAR-INP, une école d’ingénieurs formant aux systèmes embarqués, notamment pour le secteur de l’aérospatiale, à Grenoble.

Les filières de la pharmacie et de la chimie

Avec son très bon niveau scolaire et son esprit scientifique, Laura peut s’orienter vers d’autres domaines de l’ingénierie et de la recherche. Les études de pharmacie ou encore les écoles de chimie méritent donc son attention.

- La Paces (première année commune aux études de santé) et les études de pharmacie, notamment la filière industrie.
- La CPGE BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre).
- Les 19 écoles de chimie de la Fédération Gay-Lussac.
- Le double diplôme proposé par l’ENSIC (École nationale supérieure des industries chimiques) Nancy, qui permet de devenir docteur en pharmacie et ingénieur des industries chimiques.
- L’EMAC (École des mines d’Albi-Carmaux), pour sa filière en génie pharmaceutique.

À consulter
Vous voulez en savoir plus sur les métiers de l'espace ? Consultez le site du Centre national d'études spatiales

 

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