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Idée reçue : si l’entreprise ferme ses portes, on perd tout

Par Jeanne Levavasseur, publié le 22 janvier 2018
1 min

Il y a quelques années, l’alternance était considérée comme un mode de formation de seconde zone réservé aux mauvais élèves incapables de rester plus de 5 minutes d’affilée face à un tableau noir… Aujourd’hui, à l’inverse, elle est de plus en plus souvent présentée comme la solution miracle pour lutter contre le chômage des jeunes, et attire de plus en plus d'élèves avides de concret. Où est le faux, où est le vrai ? Nos réponses.

FauxFAUX

L'alternance n'est pas toujours un long fleuve tranquille… Le contrat d'apprentissage peut être rompu par l'employeur ou l'apprenti dans les 45 premiers jours de formation en entreprise sans formalité particulière. Passé ce délai, la rupture ne peut être réalisée que par accord écrit signé entre l'apprenti et l'employé.

Toutefois, s'il a obtenu son diplôme ou son titre, l'apprenti peut mettre fin au contrat d'apprentissage avant le terme fixé initialement, s'il en a informé l'employeur par écrit au moins deux mois avant.

Si l'entreprise ferme définitivement ses portes, l'apprenti a droit à une indemnisation au moins égale aux rémunérations qu'il aurait dû percevoir jusqu'à la fin de son contrat.

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