Portrait

Ariane, un parcours international dès la prépa intégrée à l’Insa Lyon

"Dans les filières européennes, il y a 50% de filles, ce qui est rare dans ce milieu. Et cela m’a rassurée", se souvient Ariane.
"Dans les filières européennes, il y a 50% de filles, ce qui est rare dans ce milieu. Et cela m’a rassurée", se souvient Ariane. © Photo fournie par le témoin
Par Marine Richard, publié le 17 décembre 2020
3 min

Après un bac S obtenu à La Réunion, Ariane a rejoint la filière européenne de l’Insa Lyon afin de se préparer à la dimension internationale du métier d’ingénieur. Aujourd’hui en troisième année dans le département Génie Industriel, elle nous raconte son parcours.

Ariane est née près de Nantes avant d’arriver en classe de CE1 à La Réunion. Après un bac S spécialité mathématiques au lycée Moulin Joli de La Réunion, elle décide d’intégrer l’Insa Lyon, portée par sa passion des matières scientifiques.

Comme une centaine d’élèves environ, elle suit la prépa intégrée en filière européenne, FIMI EURINSA, qui prépare les étudiants à la dimension internationale du métier d’ingénieur sur deux ans. "Déjà en 6e, j’étais dans une classe européenne en espagnol", explique la jeune fille de 20 ans. Cette filière est donc la suite logique de son parcours.

Un parcours orienté vers l'international

"Ma classe est composée de 25% d’étudiants étrangers", assure-t-elle. Cette filière facilite la réalisation de stages à l’étranger grâce à l’étude de deux langues obligatoires, l’anglais et l’espagnol, pour Ariane, et permet une certaine ouverture d’esprit puisque les étudiants abordent des cultures scientifiques et humanistes différentes. "On étudie l’histoire de l’Europe et des différents pays", précise Ariane, qui aimerait bien travailler à l’étranger plus tard.

"50% de filles"

L’INSA a également séduit la jeune fille par sa part importante d’étudiantes : "Dans les filières européennes, il y a 50% de filles, ce qui est rare dans ce milieu. Et cela m’a rassurée", se souvient-elle.

Ariane apprécie aussi que son école d'ingénieurs laisse du temps libre aux étudiants pour leur vie extrascolaire. "Je fais partie du conseil d'administration du Bureau des étudiants (BDE). Je m’occupe de l'événementiel", un travail chronophage qui lui prend 10 heures chaque semaine.

La jeune élève-ingénieur se spécialise désormais en génie industriel, pour sa troisième année.

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