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Erasmus+ : les apprentis aussi partent en mobilité à l’étranger

L'Espagne est la destination favorite des alternants en Erasmus.
L'Espagne est la destination favorite des alternants en Erasmus. © Adobe Stock/Jonathan Stutz
Par Pauline Bluteau, publié le 17 septembre 2021
3 min

INFOGRAPHIE. Dès le CAP et jusqu’au master voire en doctorat, les apprentis sont de plus en plus nombreux à sauter le pas de la mobilité. Ainsi, en 2018-2019, près de 6.900 alternants ont profité du programme Erasmus+. Leur profil peut d’ailleurs en surprendre plus d’un…

Qu’ils soient en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, les apprentis représentent à peine plus de 10% des apprenants en mobilité Erasmus+. Même si elle reste minoritaire, la mobilité des alternants augmente tout de même d’année en année. Entre 2016 et 2018, ils sont 30% de plus à avoir bénéficié du programme, comme le relève l’agence Erasmus+ dans son bilan 2021. Mais sur les 6.900 étudiants concernés, la très grande majorité (80%) sont en réalité des élèves préparant un CAP (diplôme de niveau 3) ou le bac (diplôme de niveau 4).

Des lycéens-apprentis en mobilité Erasmus

En effet, les apprentis qui profitent d’une mobilité sont davantage des lycéens (80%), inscrits au sein d’un centre de formation d’apprentis (CFA). Plus généralement, les alternants se forment au domaine de la production (53%). Les élèves s’intéressent davantage à l’ingénierie, l’industrie de transformation et de la construction (notamment le bâtiment et le génie civil). C’est d’ailleurs pour cela que l’on retrouve majoritairement, dans les études supérieures, des élèves-ingénieurs en apprentissage à l’étranger (45%).

La note de l’agence Erasmus+ démontre aussi que trois alternants sur cinq sont des hommes et près de la moitié a une origine sociale populaire. Pour les lycéens, la bourse Erasmus+ s’élève en moyenne à 860 euros par mois, selon la destination.

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Des mobilités courtes dans les pays frontaliers

Les destinations favorites des alternants restent assez traditionnelles : l’Espagne arrive en tête, suivie de l’Italie, du Royaume-Uni (qui a de moins en moins la côte au profit de l’Irlande en raison du Brexit) puis de l’Allemagne. Ces quatre pays représentent à eux seuls 46% des mobilités.

Des choix dirigés vers des destinations frontalières, ce qui n’a rien de surprenant au vu de la durée des mobilités. En moyenne, un alternant part 41 jours. Cela diminue à 27 jours pour les lycéens mais grimpe à 99 jours, soit plus de trois mois, pour les étudiants. Une différence qui s’explique par la durée minimum demandée par Erasmus+ : les lycéens doivent partir au moins deux semaines contre deux mois pour les étudiants.

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