Témoignage

Étudier en Angleterre : "Londres, la ville de toutes les opportunités"

Naïma doit passer un semestre à Londres pour ses études d'histoire.
Naïma doit passer un semestre à Londres pour ses études d'histoire. © Photo fournie par le témoin
Par Pauline Bluteau, publié le 23 octobre 2019
6 min

À 20 ans, Naïma a décidé d’effectuer une partie de ses études d’histoire en Erasmus, en Angleterre. L’étudiante raconte ses premiers mois à l’université de Westminster, à Londres. Une expérience encore plus enrichissante qu’elle ne l’imaginait.

"Vous voulez une anecdote ? Hier, je suis allée visiter la BBC, c’est incroyable, non ?" Depuis qu’elle a posé ses valises à Londres, en septembre dernier, Naïma va de surprises en surprises. Pour l’étudiante en licence d’histoire, cette expérience lui permet de prendre quelques longueurs d’avance sur sa future carrière de journaliste…

Un objectif en tête : améliorer son anglais

"L’Angleterre est un pays qui m’a toujours attirée : j’aime parler anglais, l’histoire britannique me passionne et je trouve que c’est un pays qui offre de nombreuses opportunités. Mon premier objectif était d’améliorer mon niveau d’anglais, mais aussi de gagner en expérience dans le domaine du journalisme, puisque c’est le métier que je voudrai exercer plus tard. Aujourd’hui, je suis très fière de moi, le résultat va même au-delà de mes espérances.

Grâce à l’université de Westminster, j’assiste à des émissions de radio, je visite des studios, bref, je m’entraîne à devenir journaliste. Erasmus permet aussi d’être en contact avec d’autres étudiants étrangers. Je me suis fait de très bons amis australiens, américains et espagnols. On échange sur nos cultures, j’apprends plein de choses ! Être constamment entourée m’a d’ailleurs permis d’avoir plus confiance en moi."

Londres : points forts et points faibles

Si vous envisagez de partir en Angleterre, soyez prévenu(e) : c’est un pays qui coûte très cher. Encore plus à Londres, où les prix peuvent parfois grimper, notamment au niveau du loyer et de l’abonnement aux transports en commun (d’après Le coût de l’expat). À savoir aussi : la capitale est surpeuplée. Près de neuf millions de personnes y habitent contre deux millions à Paris. "Ça m’a changé de Lille," s’écrie Naïma. Autre point faible mais pas des moindre : la météo. "C’est un fait : il pleut tout le temps, mais bon, c’est un détail !"

L’étudiante voit aussi beaucoup d'avantages à vivre à Londres. Parmi eux : l’ouverture d’esprit des Anglais. "Je trouve qu’ils sont facilement abordables, on se fait des amis très rapidement ici." La ville est également assez bien desservie en transports en commun. Au total : onze lignes de métro et 400 lignes de bus relient le nord, le sud, l’est ou l’ouest de Londres. "Il faut aussi dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer : ma fac est en plein centre-ville, j’ai tout à proximité, et les musées sont gratuits."

Le secret pour réussir son séjour à l’étranger : préparer son départ en amont

1. S'informer au moins un an à l'avance.

En dépit du Brexit, Londres fait partie des destinations les plus prisées par les étudiants français. Le Royaume-Uni est d’ailleurs la troisième destination favorite derrière la Belgique et le Canada. "J’avais très peur de ne pas être prise, alors j’ai postulé tous les ans depuis ma première année de licence. Finalement, j’ai obtenu un semestre, c’est mieux que rien." Ne perdez donc pas de temps, entamez la procédure le plus tôt possible pour mettre toutes les chances de vos côtés.

2. Entamer les démarches avant le départ à l'étranger. Naïma a reçu sa réponse définitive en juin dernier, elle n’a eu quelques mois pour préparer son départ. "Il faut faire les démarches administratives immédiatement, les réponses mettent parfois du temps à venir." Commencez par contacter votre université d’accueil, elle pourra vous donner de précieuses informations pour préparer votre séjour. "J’ai pu faire une demande de logement via l’université, je me suis renseignée sur la sécurité parce qu’on m’avait dit que certains quartiers étaient moins fréquentables… Ce sont plein de petites choses qui peuvent avoir leur importance une fois sur place."
3. Prévoir son budget.Les bourses sont versées assez tardivement

, parfois deux ou trois mois après votre arrivée.

4. Etre optimiste. "Si on a des moments de doute, c’est normal, mais il faut croire en soi et savoir s’entourer, c’est très important", conclut l’étudiante lilloise. Naïma espère poursuivre ses études à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, "Partir à New York, ça serait trop cool !" conclut-elle.
La langue de Shakespeare, tout un art…
Renseignez-vous aussi auprès du service international de votre établissement d'accueil sur le niveau de langue requis avant de partir dans un pays anglophone. Les universités peuvent demander la validation d’une certification comme le TOEIC, le TOEFL, l'IELTS ou le Cambridge English. "Une chose est sûre, même si on se sent parfois nul(le) parce qu’on a du mal à se faire comprendre, les Anglais sont compréhensifs : et ils adorent l’accent français !"
Infographie étudier à Londres

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