Décryptage

Parcoursup : ce qui va changer en 2019

La ministre de l'Enseignement supérieur a annoncé des ajustements dans la procédure Parcoursup pour 2019, notamment le calendrier.
L'an prochain, la phase principale de Parcoursup s'achèvera à la fin du mois juillet au lieu du 5 septembre. © plainpicture/Maskot
Par Laura Taillandier, publié le 25 septembre 2018
4 min

Une phase principale plus courte, la possibilité de faire valoir votre vœu préféré, une anonymisation des candidatures... Les changements de la procédure Parcoursup pour l'année 2019 se précisent...

La phase principale de Parcoursup va être écourtée. Lors de sa conférence de presse de rentrée, le 25 septembre 2018, Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, a détaillé une partie des changements qui vont être apportés à la procédure pour la session en 2019. Première modification : la phase principale s'achèvera fin juillet "au plus tard" au lieu du 5 septembre cette année. Une modification qui rapproche le calendrier de Parcoursup de celui de son prédécesseur Admission-postbac.

Les épreuves terminales du bac compteraient pour le dossier

Pour l'instant, aucune modification n'est apportée au calendrier en amont. À ce jour, celui-ci prévoit l'ouverture de la plate-forme en janvier 2019 avec une saisie des vœux à la fin du mois. Il faudra toutefois attendre le retour des vacances d'automne pour connaître les dates clefs de la nouvelle procédure en détails.

Le calendrier du futur baccalauréat devrait être légèrement bousculé pour permettre la prise en compte de certaines épreuves dans Parcoursup

. Un projet de texte que l'Etudiant a pu consulter prévoit que les épreuves communes de contrôle continu puissent avoir lieu au troisième trimestre. Ce qui ouvrirait la voie à l'organisation des épreuves terminales (les spécialités notamment) au second trimestre, et donc à leur prise en compte dans Parcoursup.

Vers une anonymisation des candidatures ?

Les inscriptions se feront toujours dans les mêmes délais, mais la possibilité de s'inscrire en conservant ses vœux en attente va être "corrigée".

Autre nouveauté : les candidats "qui ont une idée très claire de leur projet pourront, après les résultats du baccalauréat, définir par avance la réponse qu'ils apporteront aux réponses qui leur seront faites". Une sorte de "réponse automatique" que l'étudiant pourrait cocher et qui lui permettrait d'éviter de se connecter tous les jours. Pour l'instant, le ministère ne précise pas si le candidat conserverait ainsi ses autres vœux en attente.

Pour la prochaine procédure, le rang du dernier appelé sur liste d'attente sera bien précisé sur la plate-forme, de même que le taux de remplissage qui sera inscrit plus tôt que cette année.

Frédérique Vidal propose également une anonymisation des candidatures pour "restaurer la confiance en l'équité et l'ouverture de notre système d'enseignement". Un changement qui ne sera pas forcément en place dès la prochaine session.

Il sera plus facile de changer d'académie

Le ministère souhaite aussi faciliter la mobilité des candidats. Les quotas de bacheliers hors académie devraient ainsi être revus à la hausse. L'ARPE (aide à la recherche d'un premier emploi) disparaîtra au profit d'un fonds d'aide à la mobilité "d'une trentaine de millions d'euros". "L'objectif est que nous puissions présenter ce dispositif au plus tôt aux étudiants, dès l'élaboration de leur projet", explique la ministre de l'Enseignement supérieur.

Enfin, un travail sur les filières courtes et professionnalisantes devrait être lancé. L'expérimentation de l'orientation des bacheliers professionnels sur avis du conseil de classe va être généralisé en intégrant les classes passerelles au dispositif. *

En revanche, le ministère n'a encore rien décidé sur la réduction du délai de réponse aux candidats. Ce point fera partie des changements ultimes de Parcoursup qui seront annoncés à l'automne avant le lancement de la prochaine session. Patience...

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