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5 bonnes raisons d’aller étudier à Nantes

@BNPP Où se loger quand on est étudiant à Nantes ?
Nantes et sa douceur de vivre... la place royale en majesté. © BNPP
Par Cécile Peltier, Céline Authemayou, mis à jour le 30 novembre 2017
7 min

Offre culturelle foisonnante, dynamisme dans le secteur du numérique, taux de chômage inférieur à la moyenne nationale… Nantes séduit de plus en plus d’étudiants, attirés par la qualité de vie et les perspectives d’emploi de la sixième ville de France. Zoom sur cinq raisons qui pourraient vous donner envie d’aller y étudier.

Nantes, "ville la plus déjantée de France". En 2014, le journal britannique "Sunday Times" a décerné à l’agglomération ce titre original, visant à récompenser la richesse et l’originalité de son offre culturelle. Depuis quelques années, tout semble réussir à la capitale de la région Pays de la Loire, qui occupe la tête de bon nombre de classements : ville où il fait bon travailler, ville la plus attractive, etc.

Du côté des études, là aussi, Nantes se distingue : quatrième ex-aequo du classement 2017-2018 des villes étudiantes de l’Etudiant, elle compte 56.585 jeunes inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur, soit près de 10 % de sa population.

Toutes les formations (ou presque) sont à Nantes

Presque toutes les filières sont présentes à Nantes.

À l'université d'abord, qui offre une réelle polyvalence en matière de formations : droit, économie, gestion, arts, lettres, langues, sciences, technologies, santé, sciences humaines et sociales. L'établissement accueille chaque année plus de 34.000 étudiants sur des diplômes LMD (licence, master, doctorat), des DUT (diplômes universitaires de technologie) ou des formations d’ingénieurs (Polytech), en formation initiale ou en alternance.

Les lycées de la ville proposent également un large éventail de BTS (brevets de technicien supérieur), des classes préparatoires ou de diplômes d’arts appliqués, accessibles après le bac.

Enfin, des écoles couvrent un large champ de formations : l’ingénierie (Centrale, Mines, ICAM), le management (Audencia), le secteur artistique et culturel (Beaux-Arts, design, architecture..), le médico-social ou encore l’école vétérinaire (Oniris)...

Le secteur numérique y a le vent en poupe

Labellisée FrenchTech, Nantes abrite quelque 20.000 postes dédiés au numérique, soit 8 % des emplois de la métropole. Avec 1.420 entreprises installées dans le secteur, la filière cherche constamment à recruter. Les développeurs Web sont particulièrement demandés, mais pas seulement : les employeurs recherchent aussi des chefs de projet en transformation numérique ainsi que des commerciaux au profil international.

Par ailleurs, 170 start-up se créent chaque année à Nantes. Différentes structures les aident à développer leur projet. C’est notamment le cas de la Cantine numérique, un espace de coworking qui abrite notamment Maia Mater, un "camp d’entraînement pour primo-entrepreneurs".

Pour accompagner cette dynamique, les établissements d’enseignement supérieur nantais enrichissent leur offre de formation. Outre neuf cursus labellisés "Grande école du numérique", l’université de Nantes va créer en 2019 un pôle dédié aux cultures numériques sur l’île de Nantes, au cœur du quartier de la création.

Un souffle de développement durable

Rénovation énergétique des bâtiments, investissement sur l’énergie renouvelable et la mobilité douce… Nantes a fait du développement durable un enjeu stratégique et politique. Cette tendance, insufflée depuis bon nombre d’années, se retrouve dans les formations délivrées par les établissements d’enseignement supérieur de la métropole.

L’université de Nantes, qui s’est elle-même engagée dans une démarche "développement durable" depuis 2013, propose un diplôme universitaire "chargé(e) de projet en développement durable" unique en France.

L’école de commerce Audencia

, pour sa part, s’est dotée d’un Institut pour la responsabilité sociétale des entreprises, qui propose diverses formations sur le sujet. Par ailleurs, la business school s’est engagée à consacrer au moins 10 % de ses cours aux enjeux du développement durable.

Du côté des écoles d’ingénieurs, de nombreux travaux de recherche sont consacrés au sujet. Centrale Nantes a, par exemple, fait de l'étude des énergies marines renouvelables l’une de ses spécialités.

Le quartier de la création, un campus dans la ville

École d’architecture, école des beaux arts, pôle numérique de l’université, cantine numérique… Après une vie marquée par l’industrie navale, l’île de Nantes et en passe de se transformer en véritable campus urbain. Le "quartier de la création", qui abrite aussi bien des infrastructures culturelles, des entreprises que des établissements d’enseignement supérieur, devrait devenir le centre névralgique de Nantes. C’est en tous cas le souhait de la mairie.

En 2019, la municipalité y installera donc le tout nouveau pôle numérique de l’université

et en 2023, c’est le centre hospitalier universitaire qui y ouvrira ses portes. À terme, l’île comptera 10.000 étudiants, soit près d’un tiers de la population étudiante nantaise. Au-delà de la proximité géographique, l’objectif de ce campus insulaire est de créer des passerelles entre les formations. Premier exemple emblématique, le Médiacampus, inauguré en septembre 2017 : le lieu abrite l’école de communication SciencesCom, la télévision Télénantes, ainsi que des entreprises locales.

Un vrai bouillon de culture

La métropole nantaise a fait de la culture sous toutes ses formes l’une de ses priorités. Le quartier de la création sur l’île de Nantes, qui abrite les célèbres Machines de l'île de la compagnie Royal de Luxe, en est un peu l’emblème.

La ville, dont 45 % de la population a moins de 30 ans, foisonne de lieux hybrides qui proposent toute l’année concerts, expositions et autres performances variées. Du Musée d'histoire du Château des ducs de Bretagne au Lieu Unique, l'espace d'exposition situé dans les anciennes usines LU, en passant par Stereolux, un complexe spécialisé dans les musiques actuelles et les arts numériques, ou le Chat Noir, bar et scène ouverte musicale, il y en a vraiment pour tous les goûts.

La Folle Journée, festival de musique classique ou les Rendez-vous de l’Erdre (festival de jazz) attirent chaque année des milliers de spectateurs. La ville compte aussi neuf musées (musée Jules Verne, Planétarium, musée d'Histoire naturelle...) et 32 bibliothèques.

La CartS (Cinéma Art Spectacle), réservée aux moins de 32 ans, et la Carte Blanche pour les plus modestes, donnent accès à un grand nombre de lieux de la métropole à prix réduit. Conquis ?

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