Étudier à Grenoble : les avantages selon Pablo
Toujours dans le peloton de tête de notre palmarès des villes où il fait bon étudier, la cité iséroise a séduit Pablo, en troisième année de licence en sciences sociales, pour son réseau de transports performant et sa politique écologique avant-gardiste.
Étudiant en troisième année de licence en sciences sociales à l’université de Grenoble, Pablo apprécie "le très bon réseau de transports" de la ville. Il prend le tram tous les jours "pour [se] déplacer en ville, faire [ses] courses… C’est un mode de transport agréable." Même s’il habite à la lisière du campus de Saint-Martin-d’Hères, Pablo admet prendre parfois le tram pour se rendre en cours : "J’y suis en quelques arrêts. Je ne le prends que lorsque je suis trop en retard pour faire le chemin à pied !" Pour aller dans le centre-ville, il met une quinzaine de minutes.
La densité de la population et la pollution ont fait de Grenoble une ville sensibilisée aux enjeux écologiques. L’usage du vélo devient progressivement une vraie culture. D’ailleurs le maire, Éric Piolle, se déplace toujours sur sa bicyclette. Pablo a lui aussi un vélo, mais il l’utilise surtout "quand les soirées se finissent tard". Il met en garde les étudiants : "Investissez dans un bon cadenas, car les vols sont fréquents !"
Côté budget, le forfait pour les transports en commun est de 150 € par an ou de 15 € par mois. Un prix qui reste dans la moyenne. On peut louer un vélo avec Métrovélo, pour une durée variant entre un jour (3 €) et un an (72 € pour les moins de 25 ans).
Ses endroits préférés
Les quais de l’Isère. "Ils sont éclairés la nuit, c’est agréable de s’y balader."
La Belle électrique. "C'est une salle de concerts qui programme des artistes contemporains connus."
La Nocturne des étudiants. "Rendez-vous étudiant important, cette soirée permet de découvrir le musée de Grenoble sous un nouvel angle : des associations étudiantes font découvrir les œuvres du musée par le biais de spectacles."
Le Club. "C’est un cinéma d’art et d’essai grenoblois. Il y a aussi Le Méliès et La Nef. Leurs programmations sont assez hétéroclites. Cela permet de découvrir des films atypiques."