A Vichy, des étudiants passionnés de sport s'affrontent lors du Challenge 2024 de la Grande cause nationale

Ce jeudi 23 mai, dernier jour du Challenge 2024, le grand rendez-vous sportif des étudiants à Vichy a été marqué par une Laser run. Les étudiants forment des équipes par établissement, composées de deux femmes et deux hommes. Ils se relaient ensuite sur l'épreuve, réalisant chacun trois courses de 800 mètres suivies d'une séance de tir au laser. Le top départ est donné à 10 heures, sur les bords de l'Allier au sein du Parc omnisports de Vichy.

Une épreuve surprise, puisqu'elle remplace la Swim Run, annulée pour cause de mauvais temps. "Je suis une ancienne nageuse, donc ça m'arrangeait plus de participer à la Swim run", regrette Clara, étudiante en troisième année de Sciences et génie des matériaux à l'Insa Lyon.

Mais à Vichy, c'est le message de la Grande cause nationale 2024 pour l'activité physique et sportive que les étudiants sont venus porter en participant en équipe, à de nombreuses épreuves. Une GCN 2024 dont l'Etudiant est partenaire.

Le Challenge 2024 a été organisé par la FFSU (Fédération française du sport universitaire) pour le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.

La jeune femme de 21 ans a tout de même réussi à remporter l'épreuve avec son équipe. "C'était la première fois qu'on faisait une laser run ! Mais une heure avant, on a eu accès aux pistolets pour s'entraîner et ça a vraiment fait la différence", témoigne sa coéquipière Margot, étudiante en Génie électrique à l'Insa Lyon.

Passionnée de sport, la jeune femme de 20 ans veut se lancer dans un triathlon avec Clara. "Le sport a une place cruciale dans mon équilibre. Ça permet de se vider la tête, sinon on passe la journée assise dans une bibliothèque. Et c'est important de se challenger différemment qu'avec les examens. C'est plus sain, et ça apporte de la confiance en soi", affirme Margot.

"A l'Insa, tout le monde a une occupation en parallèle, que ce soit une association, un art ou un sport. Sinon, on ne tient pas le coup ! Pendant les études supérieures, on pourrait ne jamais s'arrêter, il y aurait toujours quelque chose à réviser en plus. Faire du sport à côté, ça apporte un équilibre et ça nous force à organiser notre temps", confirme Clara. Pour elle, les événements sportifs sont aussi une façon de rencontrer des personnes qui partagent sa passion.

Le challenge étudiant rassemble effet des jeunes déjà motivés par le sport. C'est le cas de Marion, en masterMEEF-EPS à l'université Lyon 1 Claude Bernard.

"Le représentant de mon association sportive m'a proposé de participer au Challenge. Je ne m'étais pas du tout rendu compte de l'ampleur de l'événement, avec plus de 1.000 étudiants et des places pour les JO à gagner. (La ministre de l'enseignement supérieur Sylvie Retailleau qui a inauguré l'évènement a en effet annoncé que les vainqueurs du Challenge 2024 se verraient offrir des places pour assister aux JOP 2024, NDLR) Je ne m'attendais pas à un événement aussi fun et intense !", se réjouit l'étudiante de 24 ans.

Elle a enchaîné les épreuves pendant les quatre jours du challenge. "J'ai des courbatures partout et je ne sens plus mes cuisses, j'ai fait des sports que ne pratique pas d'habitude, comme une épreuve de musculation", raconte-t-elle.

Dans sa vie quotidienne, elle pratique plusieurs heures de sport par jour : natation et course la semaine, sorties en vélos le week-end… "Il n'y a pas un jour où je ne fais pas de sport, ça fait partie de mon bien-être", affirme Marion. Les quelques fois où elle a dû interrompre sa pratique, sa santé mentale en a immédiatement pâti. "J'allais très mal psychologiquement, d'ailleurs mon entourage me trouvait désagréable", se souvient-elle.

Les trois étudiantes ont bien conscience de ne pas représenter la majorité. "A l'Insa Lyon, on est dans un milieu privilégié", estime Margot. Pour Clara, cette atmosphère tranche avec le collège et le lycée, où elle était la seule à aimer aller en cours d'EPS. Quant à Marion, elle a obtenu une licence de STAPS avant de poursuivre en master.

Elles conseillent aux débutants d'aller à leur rythme, sans se fixer d'objectifs inatteignables. "On peut par exemple courir une vingtaine de minutes avec des amis. C'est convivial, on peut discuter en même temps, je connais plein de gens qui ont commencé comme ça", assure Clara. Le fait de rejoindre un club est aussi source de motivation, ajoute Marion : "on a un coach et des horaires, ça permet de se discipliner". Pour Margot, "le mieux, c'est de tenter plein de disciplines pour voir celle qui vous fait vibrer".