Ces jeunes diplômées font le buzz en faisant rimer prêt-à-porter et solidarité
LES JEUNES ONT DE L’AVENIR ! Alexia Tronel et Caroline Perdrix, 27 ans chacune, ont imaginé une ligne de vêtements haut de gamme permettant de créer des emplois pour des femmes en réinsertion.
À gauche, Alexia Tronel. À droite : Caroline Perdrix. // © DR.
Créer à la fois une ligne de prêt-à-porter haut de gamme et des emplois pour les femmes en difficultés, c’est le défi relevé par Alexia Tronel et Caroline Perdrix.
La première gère l’Atelier Bartavelle. La seconde, son associée, styliste, a dessiné les vêtements de la première collection, que des femmes en insertion professionnelle confectionneront bientôt.
Une fibre sociale tissée pendant les études
Alexia tenait à avoir "une approche très humaine de la production". Cette fibre, sociale et solidaire, s’est tissée lors de ses études en master 2 d’économie. Après plusieurs stages dans des ONG (organisations non gouvernementales), elle a pensé monter un projet de développement à l’étranger, mais a estimé avoir "plein de choses à faire dans l’économie réelle, en France".
Pour sa deuxième collection, printemps-été 2015, l'Atelier Bartavelle devrait donner du travail à des brodeuses en Inde. Pas pour délocaliser. Mais pour contribuer à sauver des savoir-faire en voie de disparition.
