Portrait

Valérie, experte-comptable : "Je vois la personne plutôt que les chiffres"

L'activité de Valérie repose énormément sur le présentiel ; le contact est donc très important.
L'activité de Valérie repose énormément sur le présentiel ; le contact est donc très important. © Florence Levillain pour L'Étudiant
Par Martin Rhodes, publié le 06 novembre 2015
1 min

L'image de l'expert-comptable, caché sous ses dossiers dans un bureau exigu, ne rend pas compte de la réalité du métier, comme en témoigne Valérie.

Passionnée d'informatique, Valérie a découvert la comptabilité en classe de première STT (aujourd'hui STMG – sciences et technologies du management et de la gestion). Elle a alors décroché le DECF (aujourd'hui DCG), le DESCF (devenu le DSCG) puis, en 2007, le DEC (diplôme d'expertise comptable). Après avoir enseigné la comptabilité au centre de formation d'apprentis Bessières, à Paris, elle a fondé son cabinet, Solution Entreprises, en 2011, qui compte aujourd'hui cinq collaborateurs, et un associé.

Dans une même journée, un coiffeur et un architecte

L'experte-comptable s'occupe la plupart du temps de la gestion de budgets et comptes de PME (petites et moyennes entreprises). Elle assure aussi, une journée et demie par semaine, des consultations auprès de patrons qui gèrent de très petites entreprises. "Je rencontre des personnes très différentes, directement sur leur lieu de travail. Aujourd'hui par exemple, je vois un coiffeur et un architecte. Cette part de mon activité repose énormément sur le présentiel. Le contact est donc très important. Et je veux casser l'image du comptable éloigné de tout rapport humain. Je vois d'abord la personne plutôt que les chiffres.

Le besoin d'un souffle jeune

Valérie met un point d'honneur, au sein de l'Ordre des experts-comptables, à participer à des commissions, principalement sur l'usage de l'informatique et des nouvelles technologies. Elle propose d'ailleurs à ses clients une application smartphone pour leur rappeler leurs échéances.
"Ce métier a besoin d'un souffle 'jeune'. Les futurs diplômés doivent développer leurs idées, échanger le plus possible avec leurs confrères. L'idéal est d'être dans un bureau partagé pendant les premiers stages, pour saisir les réflexes d'un professionnel expérimenté."

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