Que faire après une licence sciences de la vie ?
La suite logique de la licence sciences de la vie est le master, avec un vaste choix de parcours. Mais certains étudiants intègrent d’autres formations, voire le monde du travail.
"La licence sciences de la vie est une licence générale, donc le premier objectif derrière est d’intégrer un master", prévient Chrystelle Cario-Toumaniantz, responsable de cette licence à l’université de Nantes. C’est ce que font plus de 80% des étudiants à la fin de leur L3.
Un large choix de masters en sciences de la vie
Un très large choix de masters en sciences de la vie s’ouvre à eux, soit au sein de leur propre université, soit ailleurs en France voire à l’étranger. Certains sont la suite logique de la licence : biologie-santé, biochimie, biologie moléculaire, biodiversité, physiologie, éthologie, sciences du végétal, sciences du médicament, génétique, bio-informatique…
"Une petite part des étudiants optent pour une double compétence, avec des masters de gestion et marketing, de médiation scientifique, de droit, ou encore de sciences politiques", décrit Chrystelle Cario-Toumaniantz. Elle estime que pour de très nombreuses formations, "la licence sciences de la vie est une très bonne base".
Poursuivre ses études dans une école - d’ingénieurs, vétérinaire, agronomie…
Mais le master n’est pas l’unique horizon après une licence en sciences de la vie. Certains étudiants intègrent des écoles vétérinaires, d’agronomie ou encore d’ingénieurs ou d’ostéopathie.
Plusieurs critères sont à prendre en compte pour faire votre choix : le parcours suivi en licence, le projet professionnel, et la sélectivité des masters. "Il faut penser au master dès la licence, pour avoir un bon dossier", signale Élise, en L2 à Rennes 1. Lou, étudiante en L3 à Strasbourg, se veut rassurante : "Peu importe le parcours choisi en licence, on pourra toujours retomber sur ses pieds et trouver un master", estime-t-elle.
Après une licence en sciences de la vie, quelques opportunités de métiers
Pour ceux qui n’auraient pas envie de poursuivre leurs études, il est possible, avec une licence en poche, de devenir technicien de laboratoire. "Beaucoup d’étudiants ont pu se tourner vers ce métier avec la crise sanitaire : ce sont eux qui s’occupaient des tests Covid", signale Chrystelle Cario-Toumaniantz. Mais un bac+5, qui "équivaut à un niveau d’ingénieur", comme le rappelle la professeure, sera d’autant plus valorisé pour entrer sur le marché de l’emploi.
Là encore, le panel de métiers qu’exercent ceux qui sont passés par une licence sciences de la vie est très large et recouvre de nombreux secteurs, de l’agroalimentaire à la pharmacie en passant par l’environnement, la chimie, la cosmétique, les biotechnologies ou encore la police scientifique.
Côté métiers, vous avez aussi le choix. Vous pourrez ainsi devenir ingénieur, responsable qualité, assistants ingénieurs, chargés de recherche, mais aussi chargés de médiation scientifique, ou technico-commercial dans l’industrie pharmaceutique. "Notre formation n’enferme pas les étudiants, et leur donne de nombreuses opportunités", conclut Anne Aubert, directrice de la licence sciences de la vie à La Rochelle.