La to-do list de ce qu’il faut régler avant de partir étudier à l'étranger
VIDÉO. Nouvelle école, nouveau pays, nouvelle vie… C’est décidé, dans quelques mois, vous partez à l’aventure. Avant de faire vos valises, il y a forcément un peu de paperasse qui vous attend. L’Etudiant fait la liste des huit choses à faire absolument pour partir étudier à l'étranger sereinement.
Effectuer une partie de ses études à l’étranger, ça s’anticipe ! Pour cela, le bureau des relations internationales de votre établissement peut vous aider. Car concernant les formalités administratives, vous allez être servi. Un conseil, pensez-y le plus tôt possible pour éviter les déconvenues de dernière minute.
1. Vous inscrire dans votre établissement d’accueil
Cela peut vous paraitre logique, mais s'inscrire dans son établissement d'accueil est probablement LA démarche à ne pas oublier. Maintenant que votre départ est officiel, votre établissement doit prévenir votre future université de votre arrivée, mais vous devrez vous-même procéder à votre inscription.
Généralement, tout se fait sur une plateforme dédiée où vous pouvez ajouter les documents adéquats. N'oubliez pas de payer, en parallèle, les frais de scolarité de votre établissement français. Pour cette année un peu particulière, vous êtes rattaché à deux écoles.
2. Vérifier la validité de vos papiers d’identité
Pensez aussi à faire une demande de visa si vous partez plus de trois mois en dehors de l’Europe. Le permis de conduire international peut aussi vous être utile, demandez-le gratuitement.
Inscrivez-vous aussi sur le site Ariane pour être alerté par le ministère des Affaires étrangères en cas de crise. Le site France-Diplomatie vous permet d’avoir toutes les informations nécessaires selon votre pays d’accueil. D'autres pays comme les États-Unis ou le Canada demandent parfois des justificatifs supplémentaires (permis d'études par exemple), soyez vigilant.
3. Demander des bourses pour financer votre séjour d'études à l'étranger
Faites également vos demandes de bourses pour financer votre séjour. Selon votre profil et votre destination vous pouvez bénéficier de plusieurs aides cumulées :
la bourse Erasmus+ : entre 200 et 600 euros par mois selon votre pays de destination et votre statut (étudiant ou apprenti, voire jusqu'à 750 euros pour une mobilité de stage) ;
la bourse de votre région, département ou commune ;
l'aide à la mobilité internationale : 400 euros par mois (le nombre de mensualités accordées est décidé par l'établissement), pour les boursiers uniquement ;
la bourse sur critères sociaux du CROUS (centre régional des œuvres universitaires et scolaires), cumulable avec toutes ces aides ;
des programmes propres au pays : comme le DAAD en Allemagne, le Fulbright pour les États-Unis, le British Council pour le Royaume-Uni... ;
les fondations des établissements.
4. Faire le point avec la sécurité sociale et votre mutuelle
Si vous séjournez en Europe, vous devez disposer de la carte européenne d'assurance maladie. Demandez-la à votre mutuelle étudiante ou à votre caisse d'assurance maladie, au moins un mois avant votre départ. Gratuite, elle est valable deux ans.
Si vous étudiez en dehors de l'Europe, vous serez probablement contraint de payer ces frais directement sur place avant d'envoyer votre facture à l'assurance maladie française et d'être remboursé.
Les établissements, notamment en Amérique du Nord, obligent parfois les étudiants à adhérer à leur complémentaire santé une fois sur place.
Si vous partez pour une destination exotique comme l'Inde ou la Chine, mettez aussi à jour vos vaccins.
5. Souscrire à différentes assurances pour vous couvrir pendant votre mobilité
En plus de l'assurance santé, il ne faut pas négliger de souscrire à d'autres garanties. Vous ne pouvez pas vous passer d'une assurance responsabilité civile et d'une assurance rapatriement. L'assurance annulation pour les billets d'avion peut aussi être utile. Vous pouvez passer directement par votre caisse d'assurance maladie pour souscrire à ce genre d'assurance, renseignez-vous sur le site du CLEISS pour en savoir plus.
6. Prendre rendez-vous avec votre banquier
Les banques peuvent aussi proposer des options internationales avec des garanties sur le rapatriement notamment. Prenez contact avec votre banquier pour exposer votre projet et savoir ce qu'il est envisageable.
Si vous utilisez seulement votre carte de débit (voire de crédit, nécessaire dans certains pays) française, assurez-vous que vous disposez des options nécessaires pour éviter le blocage de retrait d'argent ou des frais exorbitants de commission si la monnaie utilisée est différente de l'euro.
7. Anticiper la recherche d'un logement
Concernant votre logement, pensez-y à l'avance. Certaines universités d'accueil proposent des logements dans les résidences universitaires de leur campus. Les colocations sont également un bon plan pour bénéficier d'un loyer moins élevé et créer du lien sur place. N'hésitez pas à vous excentrer du centre-ville voire de votre établissement, si les transports en commun le permettent, pour faire quelques économies.
8. Changer son forfait téléphonique
Ce petit détail peut être très utile. Renseignez-vous sur vos options et leur coût, d'autant plus que vous n'aurez pas forcément Internet pendant les premiers jours. Parfois, il est plus stratégique de souscrire un forfait téléphonique dans le pays d'accueil, surtout si vous comptez y rester plusieurs mois. C'est tout le mal qu'on vous souhaite !