Un an, quelques mois ou juste quelques semaines à l’étranger. L’aventure vous tente mais vous ne savez pas vraiment ce qu’il est possible de faire. Si vous êtes majeur, plusieurs choix s’offrent à vous. Et pas besoin d’être étudiant pour en bénéficier. Suivez le guide !
Pas d’échanges scolaires ou de programme Erasmus, vous voulez partir tout en étant indépendant de votre établissement et de votre cursus. Qu’à cela ne tienne : faites vos valises, l’aventure vous attend ! Attention, si vous envisagez de faire du volontariat, vous devez être âgé de 18 ans minimum.
Pour ce qui est de la durée, à vous de voir. Si vous n’avez pas envie que votre voyage empiète sur vos études, vous trouverez des missions courtes de quelques semaines à quelques mois pendant l’été. Sinon, faites une pause. L’année de césure est un très bon moyen d’entreprendre ce qui vous fait rêver pendant six mois à un an. Un conseil : prenez le temps de réfléchir à votre projet pour choisir le programme le plus adapté.
Lire aussi
1. Du bénévolat sur les chantiers internationaux
Plusieurs sites et associations proposent des missions de quelques semaines comme France volontaires ou Solidarités jeunesse. Vous pouvez partir seul ou au sein d’un groupe de jeunes. Choisissez la destination et le chantier selon le domaine qui vous intéresse. Vous travaillerez une trentaine d’heures par semaine et vous serez nourri et logé en échange. Attention, c’est généralement à vous de prendre en charge vos billets d’avion.
Lire aussi
2. Le service civique international : allier l’utile à l’agréable
Si vous connaissez le principe traditionnel du service civique, c’est exactement le même pour partir à l’étranger. À la différence près que votre mission se déroulera à quelques milliers de kilomètres de la France ! Rendez-vous sur le site de l’Agence du service civique. Vous pouvez choisir la durée (six mois à un an) et le type de mission qui vous plaît (éducation, santé, environnement…). L’indemnisation s’élève à 580.63 € net. Vous pouvez effectuer votre mission dès vos 16 ans et jusqu’à la veille de votre 26e anniversaire (jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap).
Lire aussi
3. Le corps européen de solidarité : volontariat, stage ou emploi
Comme son nom l’indique, ce programme de l’Union européenne vous permet de voyager dans les pays d’Europe uniquement. Plusieurs options sont possibles. Les projets de volontariat ou de solidarité (en groupe) durent de deux à douze mois. Dans ces cas-là, vos frais de voyage sont pris en charge. Vous pouvez aussi effectuer un stage ou obtenir un emploi via le corps européen de solidarité pendant trois à douze mois. Vous serez alors rémunéré par votre organisme d’accueil.
Lire aussi
4. Le volontariat de solidarité international : un engagement plus long
Ce programme va bien au-delà de l’Europe puisque la mobilité concerne les pays hors de l’espace économique européen. Pour trouver votre mission, rendez-vous sur le site France volontaires. Contrairement aux autres dispositifs de bénévolat, les missions durent en général un à deux ans. L’association prendra en charge vos frais de voyage et vous percevrez une indemnité de 100 € minimum par mois. Le montant varie selon le pays. Vous bénéficierez aussi de deux jours de congés par mois.
5. Le VIE ou VIA pour "travailler" à l’étranger
Le volontariat international en entreprise ou en administration s’adresse aux 18–28 ans. L’objectif est de se porter bénévole au sein d’une entreprise ou d’un service public français localisé à l’étranger. Les missions courent sur une période de six à vingt-quatre mois. Vous êtes indemnisé à hauteur de 723.99 € par mois.
Pour postuler, vous devez envoyer votre CV sur le site du centre d’information sur le volontariat international (Civi). Attention, cela demande la maîtrise d’une langue étrangère, des qualifications et parfois de l’expérience dans les secteurs visés.
Lire aussi
6. Le PVT : attention à la sélection
Le PVT (programme vacances travail) ou WHV (working holiday visa) vous permet de vivre dans un pays, de voyager mais aussi de travailler si vous le souhaitez. Canada, Brésil, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande, Mexique, Australie, Japon… Chaque pays a ses propres modalités et ses propres quotas de pvtistes français. En effet, vous devez envoyer votre candidature selon un calendrier bien précis avant d’être tiré au sort. Attention aussi, vous devez justifier d’un fonds suffisant pour partir dans le pays d’accueil.
Lire aussi
7. Le wwoofing : la solution économique
Rien à voir avec les animaux, le wwoofing signifie "world wide opportunities on organic farms", autrement dit, vivre dans une ferme biologique. Il s’agit donc plutôt de volontariat. L’objectif étant de vous faire participer aux tâches quotidiennes d’une ferme en étant logé et nourri en échange. Les hôtes fixent leurs propres conditions et la durée de la mission.
8. Le séjour linguistique : un pied dans les études, l’autre en vacances
Si vous n’avez pas vraiment envie de lâcher vos études pendant votre voyage, le séjour linguistique (ou summer camp) peut être un bon compromis. Il existe plusieurs types de programmes allant de quelques heures de cours par semaine à une formation intensive. Vous pouvez être logé dans une famille ou une résidence universitaire, partir seul ou par le biais de votre université et rester deux semaines ou un voire deux mois selon vos envies…et votre budget. Car le coût d’un séjour linguistique s’élève à une centaine d’euros voire plus de 1.000 € la semaine selon la destination et le format choisis.