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Coronavirus : le concours de la PACES reporté au plus tôt fin mai

Le concours de la PACES est reporté de quelques semaines à cause du coronavirus.
Le concours de la PACES est reporté de quelques semaines à cause du coronavirus. © Ian HANNING/REA
Par Mersiha Nezic, publié le 24 mars 2020
3 min

Face à l'épidémie du coronavirus, le ministère de l’Enseignement supérieur annonce le report de tous les concours d’écoles de commerce et d’ingénieurs post-prépa, mais aussi de la PACES, première année commune aux études de santé. Les épreuves qui devaient avoir lieu en avril-mai sont officiellement reportées "à partir de fin mai".

Face à l'épidémie de coronavirus qui continue de se propager en France, ces mesures exceptionnelles étaient attendues. Comme pour les concours d’écoles de commerce et d’ingénieurs post-prépa, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé ce 24 mars 2020, dans un communiqué, le report de la seconde partie des épreuves de la PACES, première année commune aux études de santé.

Le nouveau calendrier du concours PACES sera déterminé par chaque université

Environ 60.000 étudiants qui espèrent intégrer la deuxième année des filières médecine, pharmacie, dentaire, sage-femme et kiné sont concernés. Le concours, qui était prévu en avril et en mai de cette année, sera réorganisé à partir de la fin du mois de mai, espère le ministère. Il n'existe pas de calendrier national. Les examens, organisés à l'issue du premier semestre puis du deuxième, relèvent des universités.

"C’est le moment d’anticiper, d’établir les calendriers. Souvent, les épreuves sont organisées dans les parcs d’exposition. Il faut tenir compte de la disponibilité des lieux. La priorité, c’est d’indiquer au plus vite les dates aux étudiants pour qu’ils puissent avoir les idées claires", explique Patrice Diot, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine.

Ce concours, qui attire quatre ou cinq fois plus de candidats qu’il n’y a de places disponibles, est réputé très éprouvant. Cette période d'épidémie et de confinement risque de stresser encore davantage les candidats. L'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) par la voix de sa présidente Roxane Hellandsjö-Prost, les encourage et les appelle à "continuer de travailler régulièrement tout en se ménageant afin de préserver leur santé mentale."

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