Témoignage

Titouan, étudiant en pharmacie : "Je voulais apporter de l’aide, sans être dans le soin"

Les études de pharmacie demandent un travail régulier et une bonne organisation.
Les études de pharmacie demandent un travail régulier et une bonne organisation. © Photo fournie par le témoin
Par Elodie Auffray, publié le 15 novembre 2023
3 min

Aussi loin qu'il s'en souvienne, Titouan, a toujours voulu travailler dans le milieu de la santé et aider les gens. Aujourd'hui en troisième année d'études de pharmacie à l'université d'Angers, il apprécie particulièrement la polyvalence de sa future profession.

"Je suis plongé dans le milieu médical depuis l’enfance, car j’ai plusieurs maladies auto-immunes. Je voulais aider les gens, mais je n’aimais pas trop le soin. Je me suis rendu compte que la pharmacie pouvait me correspondre : on apporte des conseils, sans forcément faire de soins.

Après le PASS, les deux premières années de pharmacie sont très théoriques, mais on a aussi des travaux pratiques : la pharmacie, c’est en bonne partie de la chimie. On apprend également à faire des gélules, des comprimés, des crèmes. Plus on avance dans les études, plus elles sont concrètes et plus on rentre dans la pharmacologie.

Des études exigeantes où chacun choisit son parcours

C’est un cursus assez intense, qui demande un travail régulier et une bonne organisation. Les stages arrivent dès la deuxième année, le plus souvent en officine, mais aussi en laboratoire d’analyses, à l’hôpital, en centre anti-poison, etc.

Cela permet de découvrir les différents métiers qui existent : il y en a beaucoup, tout le monde peut y trouver son compte. En quatrième année, on choisit parmi quatre filières. Je m’oriente plutôt vers l’officine : c’est là où l’on voit le plus de patients et de pathologies.

Pharmacien, un métier qui ne s'exerce pas seulement en officine

Ce n’est pas du tout monotone et on peut vraiment apporter quelque chose, d’autant qu’on est toujours disponible, sans rendez-vous. Parfois, les gens ont besoin de conseils rapidement, c’est intéressant de pouvoir leur répondre.

Avec la désertification médicale, le pharmacien est amené à faire beaucoup plus de choses variées. Je suis bien dans ce que je fais, j’aime les cours et je me projette : comme beaucoup de camarades, je travaille dans une pharmacie pendant les vacances et je sais que ce que je vois en cours est utile."

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