Comment réussir son intégration dans les études supérieures ?
L’arrivée dans les études supérieures - que ce soit à l'université, en grande école ou en BTS - rime bien souvent avec nouvel environnement et nouveaux camarades. Intégrer une association sportive ou culturelle, participer à des soirées étudiantes : voici cinq conseils pour réussir au mieux votre intégration.
Nouvel établissement, nouveaux camarades, voire nouvelle ville… La rentrée étudiante, qu’elle ait lieu parmi les amphithéâtres de l’université ou dans la promotion plus réduite d’un BTS ou d’une grande école, constitue un nouveau départ vertigineux.
Selon Julien Berthaud, docteur en sciences de l’éducation et auteur de "L’intégration sociale étudiante, un processus au cœur des parcours universitaires ?", la vie sociale d’un étudiant, sa bonne intégration parmi ses camarades, constitue un facteur de sa réussite. Voici donc quelques conseils pour être certain de réussir votre intégration dans votre nouvel environnement.
1. Commencer à s’intégrer avant la rentrée
"Étudiants Troyes", "Étudiantes de Rouen", "Étudiants de Sorbonne Université" … Sur les réseaux sociaux, les groupes de ce genre permettent aux étudiants d’échanger des informations concernant les cours mais aussi le logement, la vie étudiante, etc.
Avant même la rentrée, n’hésitez pas à intégrer le groupe de votre ville ou de votre établissement. Cela vous permettra de glaner quelques bons plans mais aussi d’établir un premier contact avec vos futurs camarades de classe ou de promotion.
2. Se rapprocher du bureau des élèves
Qui de mieux placé pour connaître les rouages de la vie étudiante qu’un bureau des élèves (BDE) ? N’hésitez pas à vous rapprocher de celui-ci, probablement référencé sur le site internet de votre établissement. Son rôle : favoriser les relations sociales entre élèves et entre promotions, notamment en proposant des évènements festifs.
Cette association ou votre établissement lui-même organise aussi certainement des parrainages entre nouveaux arrivants et étudiants de promotions précédentes. Sur son site, Sciences po Rennes détaille par exemple : "Les tuteurs et tutrices solidaires sont des étudiants de 2e et 4e années dont le rôle est d’aider les étudiants de 1re année à s’intégrer, à découvrir le campus et la vie étudiante à Rennes et à Caen, mieux comprendre les attendus des disciplines."
3. Participer au forum des associations
Les premiers jours de la rentrée, ce même BDE ou votre établissement organise aussi probablement un forum des associations. Sport, théâtre, photographie, éloquence… Cet évènement offre un panorama exhaustif des associations que vous pourriez intégrer.
La faculté des arts, lettres, langues et sciences humaines d’Aix-en-Provence dispose par exemple d’un jardin partagé, l’université d’Avignon, d’une association de promotion de la musique classique ou d’une radio étudiante… Une façon de sortir la tête des livres et de tisser des liens sociaux.
4. Intégrer une association sportive étudiante
Organisés par les départements ou les services universitaires d’activités physiques et sportives (SUAPS et DAPS), les associations sportives (AS) ou les bureaux des sports (BDS), la pratique d’un sport constitue elle aussi une activité forcément fédératrice.
Au détour d’un terrain de rugby, d’une piste d’athlétisme, vous pouvez ainsi rencontrer des camarades d’autres promotions ou d’autres établissements. Des activités bien souvent abordables. L’AS du lycée Janson-de-Sailly à Paris, ouverte aux élèves de prépa, demande par exemple une cotisation annuelle de 40 euros, tandis que les activités proposées par le SUAPS de Limoges sont, elles, gratuites pour les étudiants.
5. Participer aux évènements festifs
Journées et week-ends d’intégration ou soirées sont également un excellent moyen de s’intégrer dans sa classe, sa promotion et son établissement. Attention toutefois à bien écouter vos limites. Si vous concentrer exclusivement sur vos études en oubliant votre vie sociable peut être délétère, délaisser vos révisions pour ces moments conviviaux peut l’être tout autant.
Par ailleurs, gardez en tête qu’intégration ne veut pas dire bizutage. Ce dernier constitue un délit punissable de six mois d’emprisonnement et de 7.500 € d’amende.
