"C’est la consécration de six ans de travail, on est libre !" : les réactions des étudiants en médecine après les ECN 2023
VIDEO. Fanfare, confettis et bouteilles de champagne : non, il ne s’agit pas du 14 juillet, mais bien de la fin des épreuves classantes nationales (ECN). Après trois jours de concours, les étudiants en sixième année de médecine ont laissé éclater leur joie devant la faculté de médecine de la Sorbonne.
Il est midi, ce mercredi 21 juin, la dernière épreuve des ECN se termine. Quelques minutes plus tard, les premiers étudiants en médecine sortent sur le parvis de la faculté de médecine de la Sorbonne. Accueillis sous le bruit incessant des trompettes de la fanfare, les externes s'applaudissent, certains balancent même leurs copies dans l'euphorie.
Les ECN sont tout un symbole puisqu'elles marquent la fin de six longues années d’études et la future entrée en internat dans quelques mois. Sur le trottoir, les proches, parents et amis mais aussi des étudiants en médecine, étaient présents pour les acclamer tels de véritables héros, et célébrer la fin de leur période d’externat. Désormais, l'heure est à la fête pour ces étudiants, en attendant leur classement..
Après les ECN, un grand moment de soulagement
"C’est la consécration de six ou sept ans de travail. C’est un peu comme le bac, mais en 1.000 fois pire !", s’exclame Alexandra, quelques minutes après être sortie de son épreuve. L'étudiante va pouvoir se détendre désormais : "On est libre là, j’ai plus besoin de me poser des questions sur mon avenir !"
Plus loin, Emilie et Octave trinquent. "On est toujours là, c’est déjà pas mal ! Ce qui compte, c’est surtout le travail fourni cette année, et qu’on soit fier de nous à la fin", confie Emilie. Même son de cloche pour Octave qui relativise : "On va dire que... ça s’est passé. Toujours vivant ! Chaque année on n'est pas content de ce qui tombe de toute façon."
Tous l'affirment, ces trois jours d'épreuves ont été éprouvants, difficiles moralement, avec des hauts et des bas comme confirme Tanguy. L'étudiant en sixième année reste pour le moment un peu déçu et désespéré par ce concours qu'il prépare depuis des années.
Cap sur le classement et les spécialités
Au milieu des festivités, certains étudiants abordent déjà la suite : leur classement, et la possibilité d’avoir la spécialité qu’ils souhaitent pour leur internat. Octave, qui veut devenir médecin généraliste, semble plutôt confiant : "Je devrais l’avoir, j’ai donné mon maximum jusqu’au bout, et si je ne l’ai pas... je ne l’ai pas ! Mais je ne redouble pas, ça c’est mort !"
Emilie, elle, au contraire, a surtout des souhaits sur son lieu d’internat : "J’aimerais bien aller dans le Sud surtout, mais la spécialité j’ai longuement hésité, et j’hésite toujours, donc en fonction du classement je verrai."
Un sujet qui ne semble cependant pas être la préoccupation de tous les étudiants à l’instant T. "Sortir, boire, danser", voici le programme de Diane pour les jours à venir. L'étudiante aura "quatre mois pour penser à ce [qu'elle veut] faire pour le reste de [sa] vie". Bref, pour les externes, les vacances commencent. Dans la rue, le champagne coule déjà à flots et ce n'est que le début...
