Décryptage

Etudes de santé : comment réussir sa rentrée après une terminale perturbée ?

La rentrée 2020 s'annonce particulière et les facultés vont tout mettre en oeuvre pour accueillir du mieux possible les néo-bacheliers.
La rentrée 2020 s'annonce particulière et les facultés vont tout mettre en oeuvre pour accueillir du mieux possible les néo-bacheliers. © luckybusiness / Adobe Stock
Par Mersiha Nezic, publié le 10 juillet 2020
4 min

#Rentrée2020. Si à l'automne prochain, vous intégrez les filières MMOPK soit via le parcours spécifique "accès santé" (PASS) ou dans une licence avec option "accès santé" (L.AS), vous vous demandez peut-être si vous risquez d’être pénalisé par une année de terminale perturbée par le confinement. Les facultés le savent et entendent mettre l'accent sur l'accueil.

Vous venez de décrocher le bac, et vous vous apprêtez à intégrer les très sélectives filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) : le parcours spécifique "accès santé" (PASS) ou une licence avec option "accès santé" (L.AS) ? Alors, vous vous demandez forcément si vous risquez d’être pénalisé par une dernière année de lycée perturbée par le confinement, après avoir subi un enseignement de troisième trimestre à distance.

Dans les facultés, l'accent sera mis sur l'accueil et la bienveillance

Pour accueillir les bacheliers 2020, une cuvée particulière, les formations de santé entendent insister sur "la bienveillance", explique Jean Sibilia, le doyen de la faculté de médecine de Strasbourg (67). "Nous serons très attentifs à l’accompagnement des étudiants, qui ont tous eu la même année de terminale, pour qu’ils n’aient pas un sentiment d’imposture. L’accent sera mis sur l’accueil. Nous insistons également sur le rôle des tutorats".

Entre l'aide à l’apprentissage, les conseils d’organisation, de méthodologie ou encore l'appui dans les révisions, l'accompagnement proposé va bien au-delà de l’entrainement pour les examens dans les conditions du réel. Le tutorat vise aussi à offrir un soutien moral. Chaque étudiant de première année peut être suivi par un parrain. "Il s’agit d’un accompagnement personnalisé qui s’adapte au niveau de l’étudiant", précise Maxime Tournier, vice-président de l’Association nationale des étudiants en médecine (ANEMF). Un soutien à la portée de toutes les bourses. Il vous en coûtera en moyenne et par an 25,66 € dans les régions et 18,23 € en Ile-de-France.

L'enseignement en présentiel sera privilégié

Par ailleurs, les facultés de santé vont privilégier au maximum l’enseignement en présentiel, plus propice à la réussite des étudiants, même si personne ne sait avec certitude quel sera le contexte sanitaire à la rentrée.
Les établissements ne prévoient a priori pas de remise à niveau, ni de cours supplémentaires à la rentrée 2020

. Mais l’un des objectifs de la réforme, qui acte la suppression de la PACES (première année commune aux études de santé), est d’éviter le gâchis humain en facilitant la réorientation des étudiants qui ne passent pas le cap de la sélection.

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