Phoenix CMS Accéder au BO
Boîte à outils

J’ai mes chances en études de santé, si…

En intégrant les filières MMOPK, préparez-vous à vivre un marathon.
En intégrant les filières MMOPK, préparez-vous à vivre un marathon. © Fly View Productions / iStock
Par La rédaction de l'Etudiant, mis à jour le 06 décembre 2021
4 min

Médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kiné... Pour tous ces cursus où l'exigence est de rigueur, les qualités humaines comptent aussi autant que les compétences scientifiques et intellectuelles. Retour sur ce que vous devez savoir pour réussir vos études de santé.

Avis aux futurs professionnels de santé, plusieurs ingrédients sont nécessaires -voire indispensables- pour réussir dans ces formations aussi difficiles que passionnantes : un esprit scientifique, une capacité à assumer une lourde charge de travail mais aussi de grandes qualités relationnelles.

... Je suis un excellent scientifique

Tout d’abord, vous devez être capable de mener un raisonnement scientifique. Il faut en tenir compte au moment du choix de vos spécialités au lycée, pour acquérir cette démarche. "On recommande au moins deux matières scientifiques si on vise le PASS, au moins une pour une L.AS", indiquait l'association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF). Les mathématiques, la physique-chimie et les sciences de la vie et de la Terre restent le chemin privilégié pour entrer dans des études de santé.

Mais ce n'est pas le seul : "Aujourd'hui, il existe plusieurs voies", défend Patrice Diot, président de la conférence des doyens de médecine, qui invite à tenir compte de ses envies. "Dans certaines facultés, les L.AS sont ouvertes à des profils beaucoup moins scientifiques, souligne-t-il. Il faut avoir un minimum de qualités et de goût pour les sciences, mais il n'y a pas de choix imposés. Il n'est même pas obligatoire de faire des maths, c'est une fausse idée."

Certaines filières requièrent aussi des compétences spécifiques : ainsi, la dextérité est indispensable en chirurgie dentaire, mais l'est moins dans plusieurs spécialités de médecine, purement cliniques, nécessitant surtout un sens aigu de l'observation. Par ailleurs, disposer de bonnes compétences en communication, à l’écrit et à l’oral, est important. Vous devrez également être capable de vous documenter en anglais, en particulier si vous voulez faire de la recherche.

... J'ai une grande capacité de travail

Si vous optez pour ces études, vous devrez fournir une très importante quantité de travail personnel, être capable de vous organiser et surtout, tenir coûte que coûte votre planning de révision. Vos capacités de mémorisation et de concentration seront un véritable atout.

Mais avoir une "grande capacité de travail", c'est aussi savoir s'écouter et faire des pauses quand cela est nécessaire. Car ce qui permet aussi aux étudiants de tenir dès leur première année, en PASS ou en L.AS, c'est aussi de prendre du temps pour soi, en dehors des cours. Certains ont peut-être tendance à l'oublier et pourtant, c'est ce qui peut faire la différence.

... J'ai de grandes qualités humaines

Enfin, comme vous vous en doutez certainement, l'empathie, la bienveillance et l’écoute sont essentielles dans les métiers de la santé. "Il faut aimer le relationnel, avoir envie d'être au contact des gens et de les écouter", souligne l'ANEMF. Il vous faudra aussi beaucoup de détermination, de persévérance et de résilience, face aux situations difficiles auxquelles vous serez confronté, dès vos stages.

"C'est un métier qui expose à la souffrance et qui peut faire souffrir", souligne Patrice Diot. Savoir gérer ces situations, son stress et ses émotions est donc une nécessité. Vous devrez également disposer de solides facultés d'adaptation et apprendre à gérer l'urgence. Une chose est sûre, ne négligez pas cet aspect humain de votre cursus au profit de vos connaissances intellectuelles.

"Un bon chirurgien, ce n'est pas la main qui ne tremble pas, c'est quelqu'un qui est capable de prendre la bonne décision au bon moment, rapidement, dans une situation d'incertitude", explique Patrice Diot. Une aptitude qui "se cultive pendant les études".

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !