Manon, étudiante sage-femme : "C'est un métier qui permet de travailler dans la santé, sans être dans la maladie"
Après une année en PASS, Manon s'est tournée vers les études de maïeutique. Aujourd'hui en troisième année à Clermont-Ferrand, elle apprécie d'être en contact, au quotidien, avec des patientes.
"Depuis toute petite, je savais que je voulais devenir médecin ou sage-femme. En PASS, j’ai décidé de travailler les deux cursus et j’ai réalisé qu’en médecine je m’ennuyais et j’avais du mal, alors qu’en maïeutique, je ne comptais pas mes heures, parce que ça me plaisait.
C’est aussi pour moi un moyen de travailler dans la santé, sans forcément être dans la maladie, la souffrance. Il y a plutôt un côté positif, même si le négatif arrive parfois.
Une formation intensive, où "il faut s'accrocher"
La deuxième année d’études est très théorique. Les matières restent générales : ophtalmologie, cardiologie, pédiatrie, etc. On essaye de connaître le fonctionnement du corps humain. L’année suivante, les cours sont beaucoup plus axés sur la maïeutique.
Ce n’est pas compliqué, mais c’est dense, il y a beaucoup de connaissances à assimiler en peu de temps. La charge de travail est lourde, c’est parfois compliqué à gérer. Mais toute la promo se soutient et, si on est organisé, on y arrive.
Il faut s’accrocher, mais c’est très enrichissant. On apprend aussi à poser des stérilets sur des mannequins, à faire des prises de sang, etc.
Une immersion professionnelle à travers les stages
Le premier stage n’arrive que l’été et c’est surtout de l’observation. Mais en troisième année, on y est environ un mois sur deux. C’est là qu’on progresse le plus et c’est agréable de passer de la théorie à la pratique. Cela se passe plus ou moins bien selon l’accueil et l’aisance qu’on a dans tel ou tel type de service.
J’aime le fait d’être au contact des patientes, de pouvoir les aider et de les suivre dans leur parcours de vie."
