Charlotte et Laura Tremble, dans le grand bassin des Jeux olympiques
VOUS FAITES L'ACTU. Charlotte et Laura Tremble se sont envolées pour le Japon. Les sœurs jumelles, élèves-ingénieures à l'IPSA, représentent la France aux Jeux olympiques de Tokyo en natation synchronisée. Leurs performances seront à suivre les 2 et 3 août prochains.
Les sœurs jumelles, âgées de 22 ans et étudiantes en 2e année au sein de l'IPSA (École d’ingénieurs aéronautique et spatiale), sont les seules représentantes de la France en natation synchronisée.
"C'est complètement dingue ! Nous avons seulement été sélectionnées au mois de juin car notre tournoi de qualification a été reporté trois fois à cause du Covid-19...", s'enthousiasme Charlotte.
Du petit au grand bassin
Dans un premier temps, elles n'ont pas souhaité rejoindre le pôle espoir : "Nous étions encore trop jeunes, nous ne voulions pas partir à l'autre bout de la France à 12 ans. Mais nous avons intégré l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) en septembre 2014. Toutes les filles de l'équipe de France s'entraînent là-bas. Cela n'a fait qu'accroître notre envie d'exceller dans ce sport."
L'aéronautique, une affaire de famille
. "Cela nous a toujours tenu à cœur de faire un double projet", souligne Charlotte.
Après une licence de physique-chimie obtenue à Sorbonne Université, les deux sœurs prennent la décision de rejoindre une école d'ingénieurs. "Depuis le lycée, nous avons toujours voulu nous diriger vers le secteur de l'aéronautique, c'est une passion de famille. Nous avons eu la chance d'intégrer l'IPSA."
Un cursus adapté à la pratique sportive de haut niveau
Les deux sœurs, qui seront diplômées de la promotion 2025, bénéficient d'un accompagnement personnalisé pour se consacrer à la natation synchronisée. "Nous sommes dans une année olympique, ce qui signifie que nous ne suivons pas un cursus normal comme les autres étudiants. On étale notre 2e année de prépa intégrée sur plusieurs années. L'école s'adapte à notre projet sportif tout en nous aidant à choisir nos matières. Elle nous soutient énormément", assure Charlotte.
La jeune femme reconnaît que cela demande beaucoup d'organisation. "Cette année, nous nous sommes entraînées près de sept heures par jour. Mais cela nous tient à cœur d'avoir de bonnes notes, alors on travaille énormément le soir après l'entraînement, même si nous sommes fatiguées. On profite des week-ends pour rattraper notre retard ou même parfois prendre de l'avance. Nous avons vraiment envie de réussir... Mais avec l'échéance des épreuves aux JO qui approche, nous donnons la priorité aux soins et aux entrainements."