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Première : comment choisir la spécialité à abandonner ?

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Dès le mois de janvier, vous devrez réfléchir à la spécialité que vous ne suivrez plus en terminale. © Adobe Stock/vectorfusionart
Par Thibaut Cojean, publié le 28 janvier 2020
5 min

Le mois de janvier de l’année de première est devenu une nouvelle étape importante de votre scolarité. C’est le moment où vous devez choisir la spécialité que vous ne suivrez plus en terminale. Un choix déterminant, mais pas si difficile, à condition de suivre la bonne stratégie.

Votre année de première est à peine commencée que déjà vous devez penser à l’année prochaine. Dès le mois de janvier, on vous demande en effet de réfléchir à la spécialité que vous ne suivrez plus en terminale. Pour certains, c’est un choix qui a été fait dès la seconde. Mais pour d’autres, vous hésitez encore, ce qui est tout à fait normal.

Renseignez-vous sur les attendus des formations

"Il n’y a pas de réponse unique", prévient Didier Foti, directeur du centre d’information et d’orientation (CIO) de Bordeaux Nord (33). Comprenez : la réponse à votre question ne sera pas écrite noir sur blanc sur une page de recherche Google. "Le premier conseil qu’on donne aux élèves est de bien se renseigner sur les attendus que les formations vont demander."

Si vous avez une petite idée des études qui vous plairaient, il vous faut vérifier deux choses. D’abord, si une spécialité est indispensable pour entrer dans cette formation. On pense par exemple aux mathématiques, qui seront obligatoires pour entrer dans la plupart des écoles d’ingénieurs, dans les classes prépas scientifiques et dans certains IUT.

Ensuite, renseignez-vous sur les spécialités recommandées par les formations. Si la plupart des IUT, certaines licences et classes préparatoires ou encore des écoles spécialisées ne choisiront pas leurs étudiants en fonction de leurs spécialités, elles ont identifié les matières qui favoriseront leur réussite. Exemple : la spécialité SVT ne sera pas obligatoire pour entrer en licence de Staps, mais il est conseillé de la suivre pour réussir dans cette formation.

N'hésitez pas à rencontrer des étudiants

Mais dans beaucoup de cas, les formations ne conseilleront aucun parcours lycéen particulier. Cela signifie que le choix de vos spécialités n’aura aucune influence sur vos chances d’entrer et de réussir dans cette filière. Ce sera notamment le cas de la majorité des BTS ou de quelques licences non-sélectives, même la licence santé.

Pour vous informer correctement, Didier Foti conseille d’utiliser les outils en ligne, comme les sites horizons21, terminales 2019-2020 et surtout, le site de Parcoursup, qui regorge d’informations sur les établissements, leurs attendus, les taux d’acceptation, le profil des étudiants admis, etc.

Mais l’information ne se passe pas seulement sur Internet. "Allez aussi sur les salons ou en journées portes ouvertes, complète le conseiller. Rien de mieux que rencontrer des étudiants pour se faire une idée de la formation !" Même si vous n’êtes "qu’en" première : les journées portes ouvertes ne sont pas réservées qu'aux inscrits sur Parcoursup !

Choisissez vos spécialités préférées

Bien sûr, ce conseil vous sera aussi utile si vous n’avez pas encore de projet étudiant. Ainsi, vous pourrez vous assurer que vous ne vous fermerez pas trop de portes en choisissant vos deux spécialités. Même si cela restera rare. "La plupart des formations de l’enseignement supérieur vont recruter en diversifiant les profils et le type d’étudiants accueillis", prédit Didier Foti. Dans ce cas, votre meilleur moyen d’entrer dans la formation que vous souhaitez est d’avoir un bon dossier.
Et un bon moyen d’avoir un bon dossier, c’est de "privilégier les matières qu’on aime et dans lesquelles on réussit". Aussi, si vous hésitez encore, choisissez tout simplement de garder les spécialités que vous préférez et dans lesquelles vous avez les meilleurs résultats.

Parlez-en autour de vous

Finalement, hormis les spécialités indispensables, c’est la qualité de votre candidature et la cohérence de votre dossier qui compteront dans votre insertion dans le supérieur. Et si vous craignez de souffrir de lacunes, pas de panique. "Des dispositifs d’accompagnement seront mis en place dans les universités et dans certaines formations."
Surtout, ne prenez pas cette décision dans votre coin ! Il s’agit d’une étape importante de votre scolarité, qui mérite d’être réfléchie et mesurée. Vos parents, vos professeurs, mais aussi les psychologues d’orientation de votre lycée sont là pour vous aider.

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