Ecoles d'art : prépa publique ou privée, leurs spécificités décryptées
Même si les prépas artistiques ne sont pas obligatoires, la grande majorité des bacheliers préfèrent s'orienter vers ce cursus d'un an avant de passer les concours d'admission aux écoles d'art. Entre prépas privées et publiques, voici ce que vous devez savoir pour faire votre choix.
Prévoir un budget pour une prépa... et une école d'art
Car lorsque les études supérieures débutent, c'est un tout qu'il faut anticiper. Choisir la proximité géographique peut être un moyen d'alléger un peu son budget. C'est ce qu'ont fait Emma, 18 ans et Corentin, 19 ans. Quelques salons d'orientation et journées portes ouvertes plus tard, ils ont choisi des prépas parisiennes, proches de chez eux et dans lesquelles "le feeling passait bien", comme le suggère Corentin.
"Il faut se demander si on a les moyens financiers, parce que les études d'art, c'est un coût !", confirme l'étudiant admis en prépa intégrée animation à l'ECV. En effet, les prépas publiques coûtent entre 200 et 2.000 euros l'année, pour les non-boursiers.
"L'art demande de toute façon un investissement financier pour l'achat du matériel", rappelle aussi Emma, étudiante à Prép'Art. Autant d'éléments à considérer.
Vérifier la qualité des prépas pour accéder aux études d'art
À vérifier aussi : le sérieux de votre établissement. L'année de prépa ne permet pas d'obtenir un bac+1 mais la renommée de certaines peut tout de même vous permettre de poursuivre vers un bac+2. Les prépas publiques de l'Appéa délivrent également des certificats de fin d'études aux meilleurs étudiants, un plus en cas de réorientation.
La prépa pour se préparer aux concours
Car même en prépa, il faut déjà penser à l'après. "Comme les effectifs sont faibles, les parcours sont personnalisés. La prépa leur permet de se préparer aux concours, et surtout, de choisir l'école d'art la plus adaptée, découvrir leur potentiel et leur vocation", confirme Anthony Musso, co-président de l'Appéa.
Un avis partagé par les deux étudiants. "J'ai compris ce que voulait dire 'travailler dans l'art'. Je vois pourquoi je n'avais pas été prise dans les écoles sans prépa", assure Emma. "Cela permet de réfléchir aussi à ce qu'on veut faire et de découvrir d'autres techniques, d'autres arts", conclut Corentin.