Comment trouver son logement si l'on fait ses études à l'étranger ?
Comme c'est aussi le cas en France, trouver son logement lorsque l'on poursuit ses études à l'étranger peut être un vrai casse-tête. Mais en s'informant suffisamment à l'avance des modalités et démarches à suivre dans votre pays d'accueil, vous pourriez éviter le stress de la rentrée.
Colocation, chambre universitaire ou chez l’habitant : se loger pour ses études à l’étranger peut prendre de nombreuses formes, selon vos envies, votre budget et selon les habitudes locales.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, il n'y a pas de secret : faites du temps votre allié. Plus vous vous y prendrez à l'avance, mieux vous serez renseigné sur votre ville d’accueil, et donc, mieux vous évaluerez votre budget, vous serez plus efficace dans vos recherches et vous éviterez le stress.
Rechercher un logement des mois à l'avance
"N’attendez pas le dernier moment pour vous occuper de trouver un logement. Bien que beaucoup d'universités proposent un hébergement en cité universitaire, le nombre de places est souvent limité", rappelle ainsi dans son guide de la mobilité l’université de Strasbourg (67). Il est donc plutôt conseillé de toujours faire une demande de logement au moment de remplir son dossier de mobilité, soit plusieurs mois avant votre départ (et alors même que celui-ci n'est pas encore définitif).
Si malheureusement aucune place n’est disponible, il y a d’autres possibilités. Selon le pays, vous pourrez trouver un hébergement dans le parc privé, en location ou colocation. Cette dernière solution étant généralement la plus prisée des étudiants.
Scruter les groupes Facebook, applications dédiées…
Pensez toujours à contacter le bureau des relations internationales de votre université d’accueil : ils peuvent vous orienter et tiennent parfois un registre de logements occupés par de précédents étudiants.
Clémence, partie en Erasmus à Bilbao en 2017, avait été "mise en relation avec un étudiant de l’université là-bas" qui lui avait donné les noms de quelques groupes Facebook. Elle avait ensuite directement consulté sur Internet des sites de recherche d’appartement et colocation, qu’elle avait "pu visiter virtuellement". "Et j’avais choisi comme ça ! J’ai eu la chance que mon appartement soit vraiment comme sur les photos…"
Outre les groupes Facebook, il existe plusieurs applications dédiées selon le pays de mobilité : on peut citer Spotahome en Europe, Daft.ie et Rent.ie en Irlande, Studenthome en Suisse, Badi en Espagne, Kijiji au Canada… En Allemagne, où la colocation est le modèle le plus courant, tentez wg-gesucht. Mais attention, car il est parfois difficile de trouver à l’avance, les locataires déjà en place privilégiant les rencontres physiques.
La solution du logement temporaire
Si vous rencontrez cette difficulté, pas de panique. "Arrivez suffisamment tôt avant la rentrée afin de vous en occuper tranquillement (prévoyez un logement d’urgence en attendant, du type auberge de jeunesse)", recommande l’université de Strasbourg. Vous pouvez aussi regarder les Airbnb.
C’est ce qu’a fait Maxime, parti faire son master 2 en ingénierie financière en Australie en 2019 : "Quand je suis parti en échange, j’ai d’abord pris une auberge de jeunesse. Il y a de nombreuses fausses annonces sur les réseaux sociaux ou les sites spécialisés", se souvient-il. Faire des visites une fois sur place est donc plus prudent.
Une option qui a aussi l’avantage de vous permettre de repérer les quartiers agréables à vivre ou proches de l’université. En Angleterre, il existe par exemple le site YHA pour trouver une auberge de jeunesse.
Logements étudiants à l'étranger : attention aux arnaques
Enfin, quelques astuces pour éviter de jeter son argent par les fenêtres : ne jamais verser d’avance sur le loyer depuis la France sans avoir signé de contrat et sans avoir vu le logement.
Penser à bien évaluer votre budget, par exemple avec le site Numbeo, dans la rubrique "coût de la vie". Bon à savoir, vous pouvez, sous conditions, obtenir des bourses de mobilités internationales.
