Maëlla, étudiante en odontologie : "Un métier manuel et social, super complet !"
Maëlla, 19 ans, en deuxième année d’odontologie à l'université de Caen, a d'abord choisi de devenir dentiste pour la (courte) durée des études. Entre les cours théoriques et les travaux pratiques, elle raconte son quotidien où la précision a toute son importance.
"Après une L.AS sciences pour la santé, j’ai choisi l’odontologie parce que c’est la filière médicale qui offrait la durée d’études la plus courte et qu’on n’y est pas obligé de passer le concours de l’internat.
En plus, la pratique est très diversifiée, entre l’imagerie, l’anesthésie, les soins, les prothèses, etc. On est aussi très vite dans la pratique. En deuxième année, c’est environ un tiers des cours : huit heures trente de travaux pratiques par semaine, sur une vingtaine d’heures au total. Cela permet de se rendre compte du métier.
De la pratique sur de fausses bouches
Il y a une partie sur des simulateurs fantômes, qui recréent des bouches : on s’entraîne à faire des dévitalisations, à traiter des caries, etc. Il y a une autre partie plus laboratoire : faire des empreintes, préparer des prothèses, etc. La technique, le côté manuel, tout le monde ne l’a pas forcément au début. Moi, je n’étais pas très à l’aise, mais à force de s’entraîner, on prend le coup de main.
On a aussi beaucoup de connaissances médicales théoriques à acquérir. J’aime le fait que, quand on étudie quelque chose, on l’applique directement en travaux pratiques.
Côté stages, c’est seulement à partir de la quatrième année qu’on rentre à l’hôpital et qu’on commence à soigner des patients, sous supervision. Avant ça, on a juste de courts stages.
Dentiste, un métier plus complet qu'on ne le croit
Bien que ce soit une filière concentrée sur les dents et les tissus dentaires, ce n’est pas redondant. C’est un métier manuel, qui requiert de la précision, mais aussi social, où l’on voit beaucoup de gens et qui demande de savoir travailler avec les autres.
En libéral, il y a aussi la partie gestion, il faut être un mini-chef d’entreprise. Je trouve que c’est un métier super complet !"
