Témoignage

Tristan, étudiant en médecine : "On a la pression d’être bon, pour ne pas faire de bêtises"

Tristan souhaite être dans dans l'action et l’aide.
Tristan souhaite être dans dans l'action et l’aide. © Photo fournie par le témoin
Par Elodie Auffray, publié le 03 novembre 2023
1 min

Actuellement en troisième année de médecine à l'université de Nantes, Tristan aime être dans l'action. Mais avant de découvrir l'internat et de choisir la spécialité de ses rêves, il doit encore passer de nombreuses heures à apprendre les bases du métier.

"Au lycée, j’étais plutôt intéressé par l’ingénierie ou le commerce. La médecine m’est venue en discutant avec des amis qui s’orientaient vers ce métier : je ne voulais pas rester derrière un bureau, mais être dans l’action, l’échange et l’aide.

Après le PASS – éprouvant –, le volume de travail est tout aussi dense en deuxième année, mais l’exigence n’est plus la même. On en profite pour se ressourcer, rencontrer des gens ou faire des activités. Ça s’intensifie à nouveau dès la quatrième année.

De la pression, même pendant les études de médecine

C’est beaucoup de théorie mais, à partir de la deuxième année, on a quelques cours sur les gestes basiques, comme écouter le cœur. On nous montre, puis on s’entraîne entre nous.

C’est parfois dur d’être livré à soi-même, face à une grosse dose de travail. Si on ne se motive pas tout seul, on peut vite être à la ramasse. Il y a aussi la pression d’être bon, pour ne pas faire de bêtises.

Commencer à découvrir les différents services pendant les stages

Ce sont des cursus longs, mais on est vite dans le milieu professionnel. En troisième année, on a cours l’après-midi et on est en stage à l’hôpital tous les matins. On change régulièrement de service. On est surtout dans l’observation, même si on essaie de faire des choses. J’ai beaucoup aimé avoir enfin le contact avec les patients.

Ce qui m’a plu, c’est le bloc opératoire, la chirurgie, l’urgence, la réanimation... Être dans l’action, faire de mes mains. J’ai pu commencer à suturer, écouter le cœur et les poumons, réaliser les interrogatoires d’entrée. On nous laisse de l’autonomie. Il y a des terrains où l’on n’est pas très bien accueilli mais, quand ça se passe bien, on en ressort grandi et ça donne envie !"

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