Décryptage

Tutorats et prépas, incontournables en PASS et en L.AS

Tutorat ou prépa privée ? A vous de choisir !
Tutorat ou prépa privée ? A vous de choisir ! © université de Nantes
Par Elodie Auffray, mis à jour le 15 septembre 2022
4 min

S'ils offrent un soutien très précieux pour réviser les cours et s'entraîner aux examens, le tutorat et la prépa sont deux dispositifs aussi différents qu’incontournables pour réussir sa PASS ou sa L.AS et entrer en études de santé. On vous explique tout !

La première année pour entrer en études de santé - la PASS ou la L.AS - est un cap difficile à franchir : la somme des connaissances à assimiler est très importante, la charge de travail aussi. Or, le nombre de places pour accéder en deuxième année de santé (MMOPK) reste très limité et conditionné aux résultats des examens.

Pour optimiser ses chances, le recours à une prépa - encadrée par des établissements privés - ou au tutorat - proposé par l'université -, voire les deux, est quasi systématique. "C'est indispensable, juge Diane, en PASS à Saint-Brieuc, qui a misé sur le seul tutorat. Quand on arrive du lycée, c'est dur de savoir comment gérer cette masse de travail. Le tutorat aide à s'organiser et apporte un soutien moral."

Tutorat et prépa pour s'entraîner et réussir son année de PASS ou de L.AS

Aujourd'hui, prépas comme tutorats proposent des services similaires : cours tapés pour faciliter la prise de notes, fiches de synthèse, conseils méthodologiques, forums d'entraide, séances de révision, préparation aux épreuves orales...

Les deux dispositifs permettent d'encadrer le travail personnel, en petits groupes de 25 à 40 personnes, et de s'entraîner aux examens. Des formules adaptées aux L.AS sont aussi mises en place.

Les séances de QCM, souvent hebdomadaires, permettent de se familiariser avec cet exercice-clé et de réviser. Lors des corrections, "on reprend les questions une par une et on revient sur les points qui n'ont pas été bien compris", indique Stephen, président du tutorat à Brest, qui souligne que "les étudiants osent plus nous poser des questions qu'aux profs".

La prépa aux études de santé, plus intense

Dans les prépas, le volume horaire est souvent plus conséquent, avec deux à trois séances par semaine. Elles ont également développé des outils pointus : polycopiés de cours complets, banque d'épreuves en ligne, vidéos, applis, analyse personnalisée de sa progression...
Pour acquérir les premières notions, des stages de pré-rentrée de deux à quatre semaines sont proposés, contre quelques jours dans les tutorats. Dans les universités, une plateforme nationale met à disposition des QCM et des annales pour s'exercer.
Les tutorats organisent aussi des épreuves blanches qui donnent lieu à un classement permettant de se situer avant les partiels. En prépa, les classements sont plus réguliers mais moins représentatifs car l'échantillon d'étudiants est plus réduit.

Le tutorat, proposé à l'université, accessible à tous

Mais le principal atout du tutorat, c'est son coût très faible : autour de 20 euros. Les prépas, elles, sont onéreuses : 5.987 euros en moyenne en Ile-de-France et 3.675 euros en région, selon l'Association nationale des étudiants en médecine.

Portés par des étudiants en santé de deuxième et troisième années de santé, les tutorats ont aussi l'avantage de cultiver un lien étroit avec la faculté : les professeurs vérifient voire enrichissent les contenus, notamment les QCM.
Enfin, les deux dispositifs proposent un système de parrainage, par des étudiants des années supérieures, qui délivrent bons conseils et soutien moral.

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