Avis de tempête dans le ciel des jeunes diplômés en commerce-gestion ! Crise oblige, les offres d'emploi cadres se font plus rares et les salaires de départ moins élevés. Comment, alors, sortir son épingle du jeu sur le marché de l'emploi en 2012 ? Cibler les PME, des secteurs de niche voire partir à l'étranger pour de meilleures opportunités peuvent être de bonnes stratégies d'attente. Explications.
L'APEC prévoit un ralentissement du volume des recrutements, "une proportion de CDD en hausse, au détriment du CDI, ainsi qu’un moindre accès au statut de cadre".
Salaires à la baisse
![]() Fanny, diplômée de l'ESC La Rochelle, espère une évolution au sein de sa société. |
Côté salaires, ceux-ci devraient stagner. "Il y a 3 ans, je disais à mes étudiants : ne signez rien en dessous de 30 K€. Aujourd’hui, je leur dis allez-y, vous trouverez mieux après. En ce moment, mieux vaut être au chaud à 28 K€ qu’au chômage", considère Jean Audouard, directeur de l’ESCE.
Seul problème, elle gagne… le Smic. "Mais j’espère que cela va évoluer", glisse-t-elle.
Plus de temps pour trouver son emploi
Stage et apprentissage déterminants
![]() Christian, diplômé de l'ESC Montpellier, regrette que seuls des stages lui soient proposés. |
Une fois les cours terminés, la case "stage" devient un parcours imposé, même pour ceux qui en affichent déjà 2 ou 3 sur leur CV.
"J’aurais le profil pour avoir un CDD ou un CDI, mais on me propose avant tout des stages, regrette Christian, qui vient de terminer son cursus à l’ESC Montpellier.
J’ai été pris dans une agence de communication à Paris, à 1.400 € net par mois, avec embauche au bout de 6 mois si je fais mes preuves".
Les "très grandes écoles" protégées
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