Les études pour accéder au métier de photographe

Le métier de photographe demande un sens esthétique certain et un sérieux bagage technique. Saisir les opportunités au vol au début de sa carrière en étant généraliste permet de se constituer un réseau pour se spécialiser éventuellement dans un domaine par la suite.
Quelles compétences ?
Quelles formations ?
L’Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs) à Paris, comme un certain nombre d’ESA (écoles supérieures d’art), dispose d’une section dédiée à la photographie accessible dès la deuxième année. Il existe aussi de nombreuses écoles de photographie privées. Citons par exemple Spéos, à Paris, qui propose un titre de photographe, reconnu à bac+5.
Après un bac scientifique et un master professionnel en gestion des technologies de l’information, j’ai travaillé dans une société d’animation comme chargé de production, puis directeur de studio. Je me suis ensuite reconverti dans la photo par passion, sans m’être vraiment formé. Mes clients sont des entreprises de tous les secteurs (hôtels, industriels, grands chefs…). En moyenne, je peux prendre jusqu’à 200 photos pour un shooting culinaire et 1.500 pour un séminaire, car on shoote des gens en mouvement. Une fois les photos triées, je retravaille celles que je conserve (luminosité, contrastes, cadrage, couleurs) à l’aide de logiciels de gestion de photos, de tri et de développement. Ce qui me plaît, c’est la variété des commandes. Du portrait qui dure deux heures au séminaire à l’étranger de cinq jours il n’y a pas de règle.