Décryptage

Les études pour accéder aux métiers de l'audiovisuel et du cinema

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Des métiers créatifs et techniques, il y en a pour tous les goûts dans le secteur de l’audiovisuel et du cinéma. © GuruXOOX/iStock
Par Séverine Maestri, publié le 27 octobre 2020
4 min

Vous rêvez de travailler dans le domaine de l'audiovisuel et du cinéma ? Métiers créatifs ou techniques, il y en a pour tous les goûts. Passer par une école spécialisée fournit de solides compétences et les contacts indispensables.

De nombreux métiers créatifs et techniques (cadreur, monteur, preneur de son ou ingénieur du son, présentateur, (assistant) réalisateur, scénariste, etc.) sont à l’œuvre pour créer des films (ou vidéos) diffusés à la télé, au cinéma, sur Internet…
Avec 301 longs-métrages produits en 2019 (source : Centre national du cinéma et de l’image animée), le secteur se porte bien. En revanche, l’activité reste précaire : plus de 80% des salariés sont en CDD.

Quelles compétences ?

L’esprit d’équipe est essentiel. En effet, suivant l’importance du projet, on peut se retrouver une journée, une semaine ou plusieurs mois avec une équipe de tournage. Le numérique a par ailleurs restructuré les contours des métiers. Logiciels de montage, de trucage, de création graphique pour créer des effets spéciaux, par exemple, sont étudiés dans les cursus de formations.

Quelles formations ?

École, université, formation courte ou longue, les parcours sont nombreux pour y arriver et chaque établissement permet de se créer un premier réseau.

À bac+2/+3. Le BTS (brevet de technicien supérieur) métiers de l’audiovisuel

admet des bacheliers au profil scientifique et permet de débuter en tant qu’assistant ou de poursuivre en école de cinéma. Six établissements en France proposent à ceux qui n’auraient pas un profil suffisamment scientifique une année de mise à niveau en cinéma/audiovisuel. Il existe aussi des licences préparant aux métiers du cinéma dans plusieurs universités. Toulouse-Jean-Jaurès, de son côté, a créé une école publique, l’Ensav (École nationale supérieure de l’audiovisuel) qui dispense une licence.

À bac+5.

L’Ensav propose un master 2 en création audiovisuelle. Deux écoles publiques sont réputées : la Femis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son) et l’ENS (École nationale supérieure) Louis-Lumière. Beaucoup d’écoles privées offrent aussi une formation de qualité comme l’Esra (École supérieure de réalisation audiovisuelle), le CLCF (Conservatoire libre du cinéma français), 3IS, l’Eicar (École internationale de création audiovisuelle et de réalisation), l’Ina sup, Le Fresnoy.

La parole du Pro - Vincent Hazard, réalisateur, chef monteur son
J’ai passé un master Isis (Ingénierie des systèmes images et sons) à Valenciennes tout en étant musicien amateur en parallèle, donc je pensais devenir ingénieur du son. Puis je suis parti travailler en Angleterre où j’ai réalisé mon premier court-métrage. J’ai également participé à des longs-métrages en tant qu’ingénieur du son auprès de réalisateurs prestigieux comme Luc Besson, par exemple. Notre rôle est de "triturer" le son pour en créer de nouveaux. Je travaille avec des logiciels de montage qui permettent d’assembler les sons. À l’intérieur, on y trouve des plug-ins c’est-à-dire des outils qui facilitent la création d’effets spéciaux (bruit de pas dans un couloir, rendu d’un son plus aigu ou plus grave). On peut se fournir auprès de banques de sons, mais l’originalité est de créer les siens.
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