Témoignage

"C'est totalement différent de la prépa !" : les premiers pas d'étudiantes en écoles de commerce

Le 15 juin 2023, Adeline (à gauche) et Garance, toutes deux en prépa à Strasbourg, passaient leur oral d'admission à Rennes SB : la première a finalement intégré Neoma, mais la seconde a choisi l'école de la capitale bretonne.
Le 15 juin 2023, Adeline (à gauche) et Garance, toutes deux en prépa à Strasbourg, passaient leur oral d'admission à Rennes SB : la première a finalement intégré Neoma, mais la seconde a choisi l'école de la capitale bretonne. © Agnès Millet
Par Agnès Millet, publié le 19 septembre 2023
5 min

Pour Garance et Adeline, la rentrée 2023 ouvre un nouveau chapitre. Après deux ans de classe prépa éco, elles intègrent enfin une école de commerce. Les deux étudiantes nous racontent leurs premiers pas dans cet univers inconnu.

"Tout est plutôt fidèle à ce que j'imaginais. C'est plus tranquille que la prépa", constate Garance, après ses premiers jours en programme grande école, à Rennes school of business (Rennes SB).

Cette année, elle et Adeline vivent une rentrée progressive. Pour les jeunes femmes, qui ont fait leur classe prépa ensemble à Strasbourg (67), ce n'est pas le début de la vie étudiante, mais presque. Après deux ans de prépa éco, elles découvrent les études en école de commerce.

Trouver son logement étudiant

Avant tout, il a fallu penser au logement. Dès qu'elle a su qu'elle allait à Rennes, Garance s'est attelée à la recherche. Un défi, puisqu'elle n'a trouvé qu'en dernière minute.  "Trouver un logement, c'est la première chose dont on parle avec les nouveaux arrivés. La première semaine, j'étais chez une amie. J'ai commencé à emménager le vendredi soir et j'ai dû terminer le lundi suivant !"

 À Reims (51), son amie Adeline, élève à Neoma, a eu un peu plus de chance. "J'ai décidé de faire une colocation avec une amie. Nous avons pas mal cherché avant de trouver, deux semaines avant la rentrée."

En parallèle, les étudiantes étaient en lien avec leurs écoles de commerce. "Dès mi-juillet, nous avons pu accéder à la plateforme numérique de l'école et avoir des informations sur les plannings. Avant la rentrée, on a reçu pas mal de mails", relève Adeline.

"En amont, les étudiants proposaient des pique-niques et des sorties, pour que les nouveaux puissent faire connaissance", explique-t-elle. Garance, elle, témoigne d'une certaine "hâte que les choses concrètes commencent", la veille de la rentrée.

Une rentrée en école de commerce progressive

Pour Garance, le jour J, c'était le 29 août, tandis qu'Adeline est rentrée le 4 septembre. Dans les deux cas, la direction accueille les étudiants par un discours. "Des professeurs nous ont présenté le programme et les personnes de la vie scolaire nous ont expliqué leur fonction", détaille Garance.

Mais ce n'est pas encore le début des cours. Des formats hybrides sont proposés, afin que les étudiants découvrent de nouvelles méthodes pédagogiques.

"Pendant deux jours, nous étions en équipe de sept à huit étudiants, pour participer à un design sprint. On devait proposer un projet à une entreprise invitée pour un numérique plus responsable", explique Garance. Parmi la cinquantaine de projets élaborés, les meilleurs sont ensuite présentés à l'entreprise.

"Je trouve ça bien de ne pas commencer directement par des cours en amphi, mais de commencer à découvrir le travail en groupe", note Garance.

Adeline, elle, a expérimenté le même type d'exercice, avec les starting days de Neoma. Pendant deux jours, son groupe a travaillé sur le thème du gaspillage alimentaire dans la restauration collective. Sa première semaine était également ponctuée de présentations des structures d'accompagnement de l'école. Mais aussi d'une "conférence sur la géopolitique de Pascal Boniface. Ces moments permettent de connaître le campus et de créer des liens."

Le week-end d'intégration, point d'orgue de la rentrée

Pour briser la glace, les élèves de deuxième année et les associations organisent des animations et des soirées. Chacun est libre de s'inscrire. "Tous les jours, il y quelque chose", résume Adeline.

Garance, elle, est déjà passée par l'expérience de rentrée tant fantasmée : le week-end d'intégration (WEI). Une semaine avant, des groupes étaient constitués et devaient se trouver un nom, un chant, un logo… Le trajet en bus est l'occasion de "faire des jeux et de relever des défis".

Dans le camping de luxe privatisé, les équipes ont montré de quoi elles étaient capables. "Franchement, c'était chouette !", s'exclame Garance, en énumérant les activités : baby-foot humain, canoé, structures gonflables, piscine avec tobogans, etc.

Jusqu'à la soirée. "On a énormément chanté, on avait tous la voix cassée le lundi." Car le dimanche était aussi ponctué d'activités, avant une nouvelle soirée. "Tout ça fait qu'on rencontre pas mal de monde!" conclut Garance.

Prendre ses marques pour les premiers cours

Mais il faut bien finir par rentrer dans le vif du sujet : les cours. Le plus souvent, les promos sont divisées en groupe de 10 à 40 étudiants. Garance a déjà goûté à un cours de droit. "J'en avais fait en terminale. Je reconnaissais certains termes. Mais c'était quand même différent. La prof rend ça dynamique et j'ai beaucoup aimé !"

Elle a également suivi un cours dont le nom lui échappe un peu. "Ça s'appelle quantitative methods toolbox. On fait des maths et des statistiques. En sortant de prépa, je n'étais pas trop dépaysée sur les probas."

"Le planning est plus léger qu'en prépa. Ça permet de se concentrer sur la vie associative. Et je pourrais me remettre à l'équitation, que j'ai pas mal mis de côté en prépa !", se réjouit-elle.

Adeline non plus ne se sent pas trop en difficulté devant son premier exercice d'allemand, puisqu'elle était en classe bilingue, au lycée. "On doit préparer un oral où l'on se présente et que l'on postera sur la plateforme numérique. L’idée, c’est de s'améliorer dans la prise de parole en allemand."

Le 18 septembre, les choses sérieuses commencent. "J'ai des journées qui commencent à 8h et se terminent à 20h. Mais je suis assez satisfaite de l'ambiance. La pédagogie de travaux de groupe me plaît. C'est totalement différent de la prépa !"

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !