Comment je suis devenue graphiste
VIDEO - À 27 ans, Tiffany est graphiste pour une marque de vêtements bordelaise. Journée-type, qualités requises, études, salaire… elle nous raconte son parcours et son quotidien de graphiste-illustratrice.
Elle a toujours su qu’elle voulait exercer un métier créatif. Après un bac littéraire option théâtre et arts plastiques, Tiffany s’imaginait devenir styliste. Elle découvre finalement par hasard le métier de graphiste et s’oriente vers une licence de design. "J’ai trouvé géniale l’idée de pouvoir communiquer par le biais d'illustrations", explique la jeune femme.
Si une licence peut suffire pour exercer en tant que graphiste, Tiffany choisit de poursuivre avec un master en communication digitale. Diplômée en 2019, elle trouve rapidement un stage puis un premier contrat. En 2020, elle rejoint une marque de vêtements d’allaitement, qui mise sur une charte graphique innovante pour sa communication, où elle travaille encore aujourd’hui.
La créativité au coeur du métier de graphiste
Selon elle, c’est son portfolio et son CV très créatifs qui lui ont permis de se démarquer et de trouver rapidement un emploi qui lui correspond. "Un bon graphiste doit être très créatif et ouvert d’esprit, il ne faut pas hésiter à fouiller partout pour s’inspirer", conseille Tiffany.
Pour elle, pas besoin d’être forcément hyper diplômé pour maîtriser les logiciels de création graphique : de la curiosité et beaucoup d’heures d’entraînement peuvent suffire.
Quel statut et quel salaire pour un graphiste ?
La plupart des graphistes exercent aujourd’hui en agence ou en studio de création. Beaucoup choisissent aussi le statut de freelance et décident de travailler avec plusieurs clients.
La rémunération est donc variable selon le statut du graphiste mais les salariés débutent souvent autour de 1.700 euros brut. "L’avantage c’est qu’on peut vite monter en responsabilités en devenant par exemple directeur artistique et aspirer à un plus gros salaire", explique Tiffany.
