Fiche métier : Puériculteur(trice)

Test de Guthrie aux nouveaux nés, administration de vitamine D, vaccins, cet infirmier spécialisé est chargé de la protection et de la promotion de la santé des enfants et de leurs familles. Il apporte des soins aux nourrissons et accompagne les parents de ses conseils. Après avoir déterminé les besoins de chaque bébé, enfant ou famille, il apporte une solution adaptée et sur-mesure. On compte 21.385 puériculteurs, dont 98,6% de femmes !

Il s’agit d’un travail en équipe, plus particulièrement lorsqu’il est pratiqué à l’hôpital. Il comprend une grande partie administrative pour l’exercice en crèche. Dans tous les cas, le puériculteur doit savoir maîtriser ses émotions face à la souffrance d’un bébé ou l’angoisse des parents. À l’hôpital, le travail s’effectue également de nuit, les week-ends et jours fériés.

La grande majorité exerce à l’hôpital, en particulier dans les services de néo-natalité et, dans une moindre mesure, en maternité et dans les services pédiatriques où les effectifs ont beaucoup diminué. En PMI (protection maternelle et infantile), il conseille les parents à leur retour de maternité, assure le suivi de soins des enfants, etc. Au-delà de 3 ans d’exercice à l’hôpital, le puériculteur peut devenir directeur de crèche et encadrer les éducateurs, auxiliaires de puériculture et assistants maternels. Il peut aussi exercer en libéral et se déplacer aux domiciles des familles.

Dans la fonction publique, un puériculteur gagne environ 2.000 € en début de carrière et jusqu’à 3.100 € mensuels bruts en fin de carrière. Des primes peuvent s’ajouter à ce salaire de base.