Témoignage

Master en alternance : "il faut beaucoup de travail et d'organisation"

Sophie Ngotala
Sophie partage son temps entre ses études et son poste de data analyst. © photo fournie le témoin
Par Sarah Nafti, publié le 25 février 2022
4 min

Sophie Ngotala, étudiante en master Mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales, suit ses études en alternance. Elle partage son temps entre l'université de Montpellier et Orange, l'entreprise qui l'emploie, à Arcueil. Portrait.

L’alternance, qui permet de concilier études et vie professionnelle, est de plus en plus recherchée par les étudiants.

Sophie Ngotala est en master MIASHS (Mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales) à l’université Paul Valéry de Montpellier (34). Un master pour lequel elle entame sa deuxième année en alternance.

Son temps, elle le partage donc entre les bancs de l’université, deux semaines par mois, et ceux d’Orange, l’entreprise qui l’emploie, à Arcueil (94), en tant que data scientist. Un emploi du temps qui lui permet "d’allier la théorie à la pratique" mais qui nécessite beaucoup de travail et d’organisation, comme l’explique la jeune femme : "Que je sois en entreprise ou en cours, je fais 35 heures par semaine. Auxquelles j’ajoute deux heures de travail personnel le soir, plus quatre ou cinq heures le dimanche après-midi."

Un master en alternance pour allier théorie et pratique

Le week-end avant de retourner en cours, elle en profite pour "se remettre dans le bain". "Deux semaines en entreprise, c’est long. Si on ne revient pas sur les cours avant de reprendre, on risque de décrocher !", estime-t-elle. Surtout que cette période de deux semaines peut parfois atteindre un mois quand il y a des vacances scolaires.

En tant qu’alternante, elle a droit à 21 jours de congés sur l’année, et à 5 jours pour la révision des examens. "Si je devais résumer ce qu’est un master en alternance, je dirais que c’est rude, mais il faut se concentrer sur la finalité : on allie le diplôme et l’expérience professionnelle. L’expérience acquise durant l’alternance est recherchée par les entreprises donc on a plus de chances d’être embauchés une fois diplômés et avec une meilleure rémunération en début de carrière."

Avec l'alternance, bénéficier d’un statut de salarié

L’autre critère de choix pour l’alternance est le fait que l’étudiant bénéficie d’un statut de salarié.Sophie touche 1.150 euros net

, un salaire, dépendant du niveau d’étude et de l’âge, qui devrait atteindre 1.300 euros lorsqu’elle aura 21 ans.

Cela lui permet de se loger à Arcueil, elle qui fait ses études à Montpellier, et de payer ses frais de transports. "Les Crous mettent en place des locations à la semaine à des prix avantageux pour les alternants, et les transports sont remboursés à hauteur de 50% par l’entreprise." Elle bénéficie également des aides d’Action logement.

Ces dispositifs lui ont permis de choisir la place d’alternance qui lui plaisait le plus, même loin de chez elle.

Un accompagnement du maître d'apprentissage et du tuteur académique

Sophie bénéficie cette année des conseils et de l’accompagnement d’un maître d’apprentissage qui est également data scientist et d’un tuteur académique. L’alternance lui aura permis de découvrir des missions et des cultures d’entreprises différentes, avant de se lancer dans le grand bain professionnel l’an prochain.

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