Syuzanna, étudiante en pharmacie : "Je veux soigner des gens depuis toute petite"

Étudiante en quatrième année de pharmacie à l'université de Montpellier, Syuzanna raconte à l'Etudiant pourquoi elle a choisi cette filière. Elle revient également sur ses cours, ses stages et surtout ce qui l'a marqué durant son cursus.
Après une PACES (remplacée depuis par les PASS et les L.AS) très, très théorique, la deuxième année a été une libération. On avait beaucoup de travaux pratiques en petits groupes, pour cristalliser du paracétamol par exemple. Pendant l’été, on fait aussi un stage d’initiation d’un mois en officine.
Théorie et pratique au menu des études de pharmacie
La troisième année est très dense mais j’ai trouvé les cours plus concrets par rapport au métier de pharmacien. À la fin, nous avons un stage à thème de deux semaines en officine ou à l’hôpital. Pour ma promotion, le thème était l’inflammation : il faut savoir, entre autres, repérer les ordonnances avec des anti-inflammatoires.
Une thèse pour obtenir le diplôme de docteur en pharmacie
En industrie et officine, le cursus se termine par une thèse dans la foulée de la sixième année pour obtenir le diplôme de docteur en pharmacie. Pour l’internat, c’est spécifique. Il faut passer un nouveau concours en cinquième année pour se spécialiser. C’est un cursus de neuf ans au total.
Au-delà de la difficulté de la première année, la formation peut être compliquée parce qu’il y a énormément de choses à savoir. Mais, je trouve ça super enrichissant et j’adore apprendre des choses qui serviront à des gens qui ne les connaissent pas."