Numerus clausus 2021 : 6.484 places pour les étudiants en PACES

Une semaine après la suspension du numerus clausus pour l’entrée en deuxième année d’études de santé des étudiants en PACES, les capacités d’accueil viennent d’être republiées et officialisées. Au total, 6.484 places sont ouvertes aux étudiants en PACES, comme ce qui était déjà prévu en janvier dernier.
: 6.484 places seront bien attribuées aux étudiants actuellement en PACES (première année commune aux études de santé) désirant entrer en deuxième année de santé MMOP (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie) à la rentrée 2021.
6.484 places en deuxième année de santé, dont près de la moitié en médecine
3.672 places en deuxième année de médecine ;
1.645 places en deuxième année de pharmacie ;
630 places en deuxième année d’odontologie (dentaire),
537 places en deuxième année de maïeutique (sage-femme).
Les capacités d'accueil pour entrer en première année d'études de kiné ont également été précisées dans l'arrêté du 6 mai (et modifié le 27 mai) mais sans distinction entre les étudiants actuellement en PACES, PASS ou L.AS. Au total, 2.915 places seront ouvertes à la rentrée 2021-2022.
Un numerus clausus identique à ce qui était prévu dès janvier 2021
Le numerus clausus était particulièrement attendu cette année en raison de la mise en place de la réforme des études de santé en septembre dernier. Dès janvier, les places attribuées aux derniers étudiants en PACES avaient pourtant été publiés en bonne et due forme. Mais trois mois plus tard, après plusieurs recours de la part de différentes associations, le Conseil d’État décidait de suspendre l’arrêté de janvier fixant ces capacités d’accueil. En cause, le manque d’équité vis-à-vis des étudiants en PASS et L.AS, toujours en attente de leur numerus apertus 2021 (non plus décidé au niveau national par le ministère de l’Enseignement supérieur mais, entre autres, par les universités elles-mêmes).
Une décision inattendue et qui a suscité de l’inquiétude chez les étudiants en PACES qui, au même moment, préparaient leur concours donnant justement accès à une deuxième année d’études de santé.