Reportage

Les étudiants en art présentent leur vision de l'Europe

Par Pauline Bluteau, publié le 11 février 2022
3 min

Pendant quatre jours, environ 400 étudiants en art venant de 36 écoles européennes se sont réunis au Grand Palais éphémère à Paris pour présenter l'image qu'ils ont de l'Europe. Ecologie, migration, échanges culturels… Les étudiants, comme ceux de l'isdaT, ont réussi à montrer les bons côtés du continent comme les plus sombres.

Bienvenue au Grand Palais éphémère, ou plutôt devrait-on dire, bienvenue à l'Eurofabrique, un univers parallèle où les étudiants en art sont en effervescence. Face à la tour Eiffel, sur le Champ-de-Mars, 400 étudiants imaginent, peignent, discutent, innovent, inventent. Si la plupart sont français, d'autres viennent de partout en Europe, l'anglais se mêle donc à ces joyeux échanges.

Au total, 36 écoles d'art ont occupé ce lieu pendant quatre jours, du 7 au 10 février 2022,

pour présenter leur propre vision de l'Europe, dans le cadre de la présidence française au Conseil de l'Union européenne (PFUE).

Partager son art entre Européens

Le projet a commencé à la rentrée dernière pour les étudiants. Chaque école française, ou presque, s'est mise en binôme avec une école d'art européenne (Autriche, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Suède, Portugal, Espagne…). L'objectif : trouver ensemble une façon de montrer le visage de l'Europe en 2022.

Si le partage d'une culture, d'une histoire, d'une monnaie commune a été mis en avant dans la plupart des projets, d'autres ont pris un prisme plus politique, économique ou écologique, dénonçant notamment la mort des migrants aux frontières.

L'Europe, le symbole des échanges

Une occasion pour les étudiants d'échanger sur leurs opinions, partager leurs idées, mais toujours en s'appuyant sur "l'art".

Selon les établissements, les supports ont donc varié, avec des photos, des impressions 3D, des fresques, des tapis, des pancartes, du textile ou même des performances scéniques.

L'isdaT (Institut supérieur des arts et du design de Toulouse) a justement fait le pari de réunir toutes ses filières artistiques sur ce projet mêlant musique, danse et expression plastique. À cause de la crise sanitaire, les étudiants ont travaillé à distance avec La Casa Encendida de fundacion montemadrid, en Espagne.

Seuls les étudiants français ont donc pu présenter leur Europarade, sous un air de majorettes revisitées. Pendant 20 minutes, ils déambulent dans l'immense salle au bruit du trombone et des tambours. Ils montrent que l'Europe est avant tout une union de différentes cultures et individualités qui cohabitent ensemble malgré les différences.

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