En bref

Zoom sur les trois voies d'accès aux études de santé

Vous souhaitez intégrer les filières MMOPK ? Il y a trois voies possibles !
Vous souhaitez intégrer les filières MMOPK ? Il y a trois voies possibles ! © Nastasic/iStock
Par La rédaction de l'Etudiant, mis à jour le 12 janvier 2021
4 min

Depuis la fin de la PACES à la rentrée 2020, trois nouvelles voies vous permettent désormais d’accéder aux filières de santé MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie). Des formations toutes différentes mais qui ont chacune leurs avantages…

La PACES (première année commune aux études de santé) a disparu pour de bon à la rentrée 2020.

Vous avez désormais le choix entre plusieurs voies sur Parcoursup si vous vous destinez aux études de santé et notamment aux filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie). Que ce soit via un PASS, une L.AS ou par l'intermédiaire d'une passerelle, l’objectif est avant tout d'obtenir une diversification des parcours et des profils des futurs soignants. Récap'.

La licence majeure santé : le PASS

Vous pouvez tout d'abord opter pour le PASS (le parcours spécifique "accès santé") qui propose une majorité d’enseignements en santé. Il en existe 35 répartis dans toute la France. Les cours dispensés sont similaires aux enseignements de la PACES, qu’il s’agisse de sciences physiques, de chimie, de statistiques ou bien d’enseignements en sciences sociales et humaines.

Vous devrez toutefois choisir une "mineure" dans une autre discipline. Sur l'année, elle comptera pour 10 crédits ECTS, contre 30 pour les enseignements "santé". L’objectif de cette mineure : faciliter la réorientation. Car à la fin de votre PASS, vous pourrez intégrer une deuxième année dans l'une des filières MMOPK. Mais si vous ne passez pas le cap de la sélection, comme le redoublement n'existe pas en PASS, vous pourrez poursuivre vos études en licence de "mineure" choisie. À la suite de quoi vous pourrez là encore retenter votre chance.

La licence mineure santé : la L.AS

Deuxième option qui s’offre à vous : intégrer une L.AS

(licence avec option "accès santé"), c’est-à-dire une licence universitaire classique (en droit, en histoire, en biologie, en chimie, en mathématiques…) à laquelle s'ajoute une "mineure" santé. Lorsque vous vous sentirez prêt, en L1, L2 ou bien en L3, vous pourrez vous présenter aux épreuves d’admissibilité vous permettant d’intégrer la deuxième année de médecine, pharmacie, odontologie (dentaire) ou maïeutique (sage-femme). Vous avez deux tentatives possibles au cours de votre licence. Si vous ne passez pas le cap de la sélection, vous pourrez toujours poursuivre votre L.AS. Le redoublement est possible.

Attention, selon les établissements, certaines L.AS ne permettent pas d'accéder à toutes les filières MMOPK en deuxième année. Pour le savoir, rendez-vous sur la fiche détaillée de la formation sur Parcoursup.

Accès spécifique aux études de kiné

Pour ceux qui souhaitent devenir kiné, d'autres cursus post-bac sont aussi envisageables en plus des PASS et des L.AS. La licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou la licence de biologie en sont un parfait exemple. Vous pouvez candidater dès la fin de votre première année. Si vous n'êtes pas admis en kinésithérapie, vous pourrez poursuivre votre licence en STAPS ou biologie. Vous avez le droit à deux tentatives.

La passerelle d'auxiliaire médical à médecine

Vous pouvez aussi opter pour une formation de trois ans menant au diplôme d’auxiliaire médical, comme les écoles d’infirmières, avant de tenter d’intégrer les filières MMOPK. Le nombre de places ouvertes en deuxième année de ces filières pour les étudiants issus de ces formations est déterminé chaque année par les universités et les agences régionales de santé (ARS).
Un cursus toujours très sélectif
La question des places ouvertes dans ces filières reste sensible. Le
nombre d’étudiants admis en deuxième année d’études médicales
sera déterminé par les universités en lien avec les ARS en
fonction des besoins des territoires et des capacités de formation des
facultés. Si le terme numerus clausus disparaît, le principe
de sélectivité subsiste.

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