Portrait

En prépa intégrée, Camille cultive son ouverture d’esprit

Camille au ski lors d'un voyage inter-semestre organisé par l'INSA Rouen Normandie.
Camille au ski lors d'un voyage inter-semestre organisé par l'INSA Rouen Normandie. © photo fournie le témoin
Par Florian Dacheux, publié le 09 février 2023
5 min

À l’INSA Rouen Normandie, Camille se sent pleinement épanouie. L'étudiante a su prendre le rythme d’une prépa intégrée qui apporte aux élèves-ingénieurs les connaissances scientifiques nécessaires à leur poursuite d’études en spécialité.

Originaire de l’agglomération lyonnaise, Camille, 17 ans, a toujours été habitée par une certaine curiosité et une soif d’apprendre. Ancienne gymnaste de haut niveau et danseuse confirmée, cette scientifique dans l’âme a rapidement jeté son dévolu sur le groupe INSA et son réseau d’écoles d’ingénieurs accessibles juste après le bac.

"C’était mon premier choix sur Parcoursup car on pouvait faire une prépa intégrée avant de choisir nos spécialités en troisième année", confie l’étudiante. Son bac spécialités maths et physique-chimie en poche, elle a rejoint l’INSA Rouen Normandie en septembre dernier.

La prépa intégrée, "un suivi personnalisé et bienveillant"

Alors que les enseignements humanistes occupent une place majeure dans les formations d’ingénieurs proposés à l’Insa, Camille ne pouvait pas rêver mieux en intégrant en parallèle la section danse-études. Un équilibre parfait qui lui a permis de s’adapter à son nouvel environnement.

"Quand on arrive en première année, les anciens et les professeurs facilitent très vite notre intégration, affirme Camille. On se met dans le bain petit à petit. Forcément, les cours sont plus difficiles, ce n’est pas du tout le même niveau qu’au lycée. Mais nous bénéficions d’un suivi personnalisé et bienveillant qui nous motive vraiment à suivre ce nouveau rythme. Que ce soit en amphi ou en petit groupe, on ressent beaucoup d’entraide entre les étudiants."

La vie en résidence universitaire

Côté organisation et autonomie, là encore, Camille brille : "On habite dans une résidence universitaire où l’on retrouve la même entraide. Le fait d’habiter dans son propre appartement, ça bouscule les habitudes. Il faut faire ses courses, son ménage, sa vaisselle, ce qui prend du temps sur le reste. Mais tout est une question d’organisation. On a aussi la possibilité de faire du sport tous les jours grâce au gymnase situé à proximité."

À l’issue des trois premiers semestres de tronc commun, les étudiants se pré-orientent vers deux spécialités. Le choix définitif de spécialité se fait à la fin de la deuxième année. Entre-temps, Camille aura à réaliser un stage ouvrier dès cet été.

Prendre le temps de se spécialiser

"En ce moment, les cours de physique, l’étude du mouvement, la mécanique et la chimie m’intéressent beaucoup, ajoute Camille. À la fin de mes cinq années, mon diplôme d’ingénieur généraliste me permettra de me tourner vers plein de secteurs différents. Pour l’heure, je ne me ferme aucune porte, même si ma préférence tire plutôt vers la chimie durable, l’environnement et les énergies."

Ainsi, étape par étape, Camille prend le temps également de s’adapter à sa nouvelle ville, Rouen, qu’elle décrit "charmante malgré la pluie". Son quartier préféré ? La fameuse rue piétonne du Gros-Horloge, un pavillon de la Renaissance qui enjambe la rue par une arche surbaissée… " Très franchement, on se fait au climat, conclut-elle. L’ambiance normande y est très chaleureuse."

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