L’Atlas de la démographie vétérinaire publié par l’Ordre national des vétérinaires édite chaque année les statistiques de la profession. On compte selon ses derniers chiffres près de 21 000 vétérinaires en France. Calme, patiente, avec également beaucoup de sang-froid pour pouvoir affronter des situations parfois délicates et rassurer les propriétaires d’animaux, ce métier passionnant est tout indiqué pour ceux qui aiment protéger tous les types d’animaux.
L’Atlas de la profession note que le nombre d’étudiants qui se forment à l’étranger, en général dans des pays de l’Union européenne, ne cesse d’augmenter, atteignant même plus de 50 % pour les primo- accédants au métier.
Le vétérinaire peut travailler en libéral en possédant son propre cabinet ou en étant associé à d’autres confrères. Il peut également être salarié dans une clinique vétérinaire. En ville, il soignera principalement des animaux de compagnie alors qu’à la campagne, il se déplacera de ferme en ferme pour veiller à la santé de plus gros animaux. Il a aussi la possibilité de travailler dans des zoos ou des parcs animaliers, auprès d’animaux beaucoup plus... exotiques !
Le vétérinaire peut enfin exercer dans l’humanitaire ou dans l’Armée s’il le souhaite, faire de la recherche après avoir obtenu un doctorat et s’insérer au sein d’un laboratoire. Bref, les statuts, les lieux ou secteurs d’exercice sont nombreux.
En France, en plus des 4 écoles vétérinaires (ENV), on trouve une école privée. Mais il est en outre possible de se former à l’étranger au diplôme d’Etat de docteur vétérinaire. Certaines écoles ou universités ouvrent les bras aux étudiants étrangers, y compris aux étudiants français, en dispensant parfois des programmes entièrement en langue française, tout en conservant une ouverture internationale. En général il est préférable de parler la langue du pays ou au moins de maîtriser l’anglais.
La durée des études est au minimum de 6 ans. En France, le concours peut se dérouler après le bac ou un bac+2 (une classe préparatoire, un BUT ou un BTSA, par exemple). A l’étranger, les universités ou écoles organisent leur recrutement en toute autonomie et sont réputées très sélectives (tests de connaissances, tests psychotechniques, etc.). Il est possible de poursuivre au-delà des 6 ans pour faire de la recherche.
À côté de la pratique, des cours nécessitant un bon niveau scientifique sont dispensés : anatomie, physiologie, pharmacologie, bactériologie, zootechnie, etc., mais aussi informatique, physique-chimie, mathématiques, anglais… qui permettent d’acquérir un socle commun de connaissances. Les universités étrangères délivrent des licences en médecine vétérinaire puis des masters pour se spécialiser davantage (médecine du sport équestre, santé publique, sciences des aliments, nutrition animale, jeunes animaux…).
Les écoles qui recrutent après le baccalauréat le font via la plateforme Parcoursup. Sur Parcoursup vous devrez envoyer un dossier (comprenant une lettre de motivation et un mini-CV) puis participer à un entretien oral de motivation si votre candidature est retenue. L’unique école privée de France recrute sur concours propre. Si vous avez obtenu un diplôme de niveau bac+2, vous serez convoqué à passer un concours.
Pour les écoles et universités étrangères, certains tests de sélection peuvent être passés depuis la France.
Les formations dispensées par les 4 écoles françaises coutent un peu plus de 2 500 € par an. L’unique école privée voit ses prix s’envoler entre 13 000 et plus de 17 000 € par an selon l’année de formation.
A l’étranger, les prix peuvent s’échelonner entre 9 000 et 16 000 € par an, auxquels il faut ajouter les frais quotidiens de logement et de nourriture, etc.
Etudiez bien les sites internet des écoles qui vous intéressent. Vous y découvrirez les petits « plus » pédagogiques qui pourraient faire la différence ou avoir plus de sens pour vous : infrastructures de formation d’avant-garde, installations pionnières qui recréent des espaces professionnels, professeurs issus du secteur, expérience Hyflex fondée sur l’apprentissage expérimental, stages professionnels servis « sur un plateau » grâce à des accords avec des entreprises, etc.
A savoir : une fois diplômé à l’étranger, si vous revenez dans l’hexagone, il conviendra de vous rapprocher de l’Ordre national des vétérinaires de la région de France dans laquelle vous souhaitez vous installer.