Ils sont nombreux ceux qui hésitent à se lancer dans des études d’histoire et d’histoire de l’art, souvent par méconnaissance des débouchés. Avant de trouver la formation qui vous convient, nous vous donnons toutes les informations nécessaires pour choisir en toute connaissance de cause : filières concernées, débouchés métiers, diplômes préparés par niveaux d’études, questions à se poser pour bien choisir, modalités de sélection et d’inscription, etc.
L’histoire et l’histoire de l’art parcourent tous les vécus, toutes les expériences, toutes les productions de l’humanité. Le domaine est quasi sans limites, toute activité humaine pouvant être examinée sous son aspect historique. L’histoire de la création artistique, qu’il s’agisse de la peinture, de la sculpture, de l’architecture, de l’archéologie, des arts graphiques et décoratifs, n’en représente par conséquent qu’une partie spécifique, et ce, aux différentes périodes de l’histoire (antique, médiévale, moderne et contemporaine).
Les études en histoire et histoire de l’art permettent de travailler dans de nombreux lieux ou secteurs d’activités : dans l’enseignement, dans son atelier, dans le milieu du marché de l’art, dans l’édition, dans le secteur du luxe, dans un musée, dans l’enseignement et la recherche, dans le tourisme culturel, le journalisme, etc. On y exerce des métiers comme artiste, enseignant au collège ou au lycée, enseignant-chercheur à l’université, antiquaire, archéologue, chef de projets culturels, animateur de l’architecture et du patrimoine, conservateur du patrimoine, directeur de musée, galeriste, guide-conférencier, commissaire-priseur, journaliste spécialisé, restaurateur d’œuvres d’art, commissaire d'exposition, régisseur d’œuvres d’art…
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Des écoles privées, publiques, mais aussi des universités (privées ou publiques) forment à des diplômes de bac+3 à bac+5. Les premières années sont assez généralistes et les spécialisations interviennent en fin de parcours. Suivant la manière que nous avons d’apprendre, l’université laissera plus d’autonomie là où les écoles organiseront un suivi plus personnalisé de leurs étudiants. Tout dépendra de ce qui fait sens pour vous.
Les études d’histoire de l’art couvrent un large spectre de disciplines et cela du bac+3 à bac+5.
• A bac+3, les universités délivrent des licences mentions histoire ou histoire de l’art et archéologie, dans lesquelles certaines universités proposent déjà, dès la deuxième année, des parcours pour commencer à colorer son cursus comme :
- histoire de l’art
- histoire
- histoire-géographie
- archéologie
- histoire option journalisme
Certaines écoles dispensent en trois ans des bachelors génériques ou déjà assortis d’une spécialisation. Citons quelques exemples :
- marketing de l’art
- marketing du luxe
- chef de projet culturel
• A bac+5, on trouve des masters universitaires en deux ans après une licence. Certains offrent des parcours comme :
- recherche en histoire de l’art
- patrimoine et musées
- histoires européennes
- relations internationales, guerres, conflits
Dans les écoles, certaines délivrent, après le bachelor, des mastères orientés, par exemple, en :
- management culture
- management du marché de l’art
- management du luxe
D’autres encore dispensent des formations en 5 ans après le baccalauréat en médiation culturelle et marché de l’art, par exemple, ou des masters suivis de doctorats avec une orientation en « éthique et gestion de projets interculturels ».
• La formation continue
Il est toujours possible, après quelques années d’expérience de se réorienter ou de donner un coup d’accélérateur à sa carrière en se formant à un diplôme universitaire ou un diplôme d’école. Avec un bac+5, on peut choisir d’obtenir un MBA (master in business administration) en un an avec les orientations suivantes :
- marché international de l’art
- ingénierie culturelle et management
- digital marketing &business-art et culture
Des établissements ont également passé parfois des partenariats avec des universités pour proposer, entres autres, un diplôme en un an de niveau bac+4 comme le DESU (diplôme d’études supérieures universitaires) en « communication et administration de projets culturels ». Public ciblé : les collaborateurs d’élus, les attachés parlementaires, etc., ou des personnes en reconversion.
• Pour accéder à une licence universitaire après le baccalauréat, il faut passer par la plateforme nationale Parcoursup, en remplissant son dossier constitué d’un projet motivé et d’un mini-CV.
Si, après votre licence, vous décidez de poursuivre deux ans supplémentaires en master, une plateforme unique dédiée vous permettra de candidater au master choisi.
• Les écoles possèdent souvent leurs concours propres (à passer pendant l’année du bac, souvent au mois de janvier). Le concours peut-être 100 % digitalisé. D’autres établissements vous convoquent à un entretien et des épreuves écrites.
• Enfin, en MBA, la sélection s’effectue sur dossier et entretien.
• A l’université, les frais sont réajustés chaque année par arrêté ministériel. Ils sont de 170 €* par an pour la licence, auxquels s’ajoute le paiement obligatoire de la CVEC** dont le montant est de 95 €*.
* Tarif pour 2022-2023.
**CVEC : contribution à la vie étudiante et de campus.
• Une année de bachelor en école privée, puis de mastère peut atteindre plus de 8 000 € par an, auxquels s’ajoutent des frais d’inscription d’environ 300 € et parfois des frais de concours d’à peu près 100 €.
• Les écoles qui recrutent après le bac pour des formations en 5 ans ont des coûts variant selon l’année d’études de 7 700 € à plus de 8 000 € par an.
• En MBA, il faut compter pour l’année d’études, selon les écoles, des frais de candidature d’un peu plus de 100 € et ajouter parfois des frais d’inscription de 300 € avant de payer entre 10 000 et 13 000 € l’année selon l’école qui dispense le MBA.
Regardez les sites internet des établissements qui vous intéressent. Vous y découvrirez ce que mettent en place certaines structures pour vous accompagner dans vos études et faciliter votre réussite : suivi individualisé pour bâtir pas à pas votre projet professionnel, partenariats privilégiés avec certaines banques pour obtenir des prêts étudiants plus avantageux, aides au logement de la CAF, qui peuvent aller de 200 à 240 € par mois, aides des collectivités locales (mairies, conseils régionaux ou généraux) sous forme de bourses, prêts d’honneur, aides d’urgence, etc.).
Certaines écoles qui dispensent des bachelors offrent également des bourses d’excellence pour certains de leurs meilleurs élèves.
Les étudiants qui sont en doctorat peuvent également obtenir des bourses doctorales.
Allez également les rencontrer sur les salons de l’Étudiant. Les JPO (journées portes ouvertes) sont, par ailleurs, l’occasion de visiter leurs locaux pour se rendre compte des infrastructures mises à votre disposition. Vous y discuterez également avec des étudiants ou ex-étudiants qui pourront répondre à vos questions. Les dates des JPO sont souvent inscrites sur la page d’accueil des sites internet des établissements.
