Une école de santé conduit en général à un métier précis, mais elle peut également être couplée avec un autre domaine : le sport, la technologie, (pour fabriquer des appareils destinés à aider les médecins), la naturopathie ou encore les biotechnologies. Parmi les établissements en santé, on trouvera donc beaucoup d’écoles spécialisées, mais aussi des CFA (centres de formations d’apprentis), des universités ou écoles étrangères, des écoles d’ingénieurs. Des établissements privés préparent également aux concours des différents métiers de la santé.
Les écoles de santé dispensent des formations pour lesquelles il est parfois nécessaire de passer par la première année d’études de santé (PASS ou L.AS) à l’université, par exemple pour les domaines suivants : médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie. Comptez entre 6 et 9 ans d’études. À bac+2, des BTS (prothésiste-orthésiste ; opticien-lunetier ; podo-orthésiste…) forment à des métiers techniques notamment dans l’appareillage. Certaines écoles de santé délivrent des bachelors à bac+3 puis des masters à bac+5. Les licences professionnelles (bac+3) en santé ciblent, elles, diverses spécialisations (produits de la santé, handicap et santé, sport et santé…).
Avoir déjà un métier santé en tête permet de cibler directement l’école de santé qui y mène. En effet, certains métiers impliquent de passer par la première année des études de santé. Devenir ostéopathe ou chiropracteur nécessite, en revanche, de faire une école spécialisée. Il existe différents modes d’apprentissage : en alternance ou en formation initiale. Se rendre aux JPO (journées portes ouvertes) des écoles de santé pour discuter avec des étudiants, ou sur les salons de l’Étudiant est une manière concrète de se projeter dans ses futures études de santé et aussi l’occasion de rencontrer les écoles qui vous intéressent en discutant avec leurs représentants.
La plateforme Parcoursup permet de candidater à la plupart des écoles ou formations de santé. D’autres inscriptions s’effectuent directement auprès des établissements. Certains écoles de santé recrutent après une première année en santé (PASS ou L.AS). La sélection s’effectue en général sur dossier et entretien, quelques-unes ajoutent un concours ou des tests.
Les études en école de santé offrent une formation à la fois théorique et pratique avec des stages dès la première année (en hôpital, clinique, centre de rééducation, club sportif, EHPAD, cabinet libéral…), des travaux dirigés, des travaux pratiques, des travaux en groupe ou en binôme. L’alternance est aussi possible. Dans les matières au programme on retrouve (pêle-mêle) des cours d’anatomie, de pharmacologie, de physique, de biologie-biochimie, d’embryologie, de biomécanique, de psychologie, des enseignements en santé publique, pathologie, nutrition, déontologie, etc.
Des qualités humaines de bienveillance, de patience, d’empathie et une aisance relationnelle sont primordiales pour travailler dans le secteur de la santé. Une bonne dose de sang-froid pour affronter les urgences et les souffrances de certains patients est utile. Des compétences en matière d’expression orale et écrite sont également appréciées.
La grande majorité des écoles de santé sont payantes (au minimum 10000 € l’année environ). Celles qui proposent des cursus en alternance permettent à l’étudiant d’être rémunéré pendant sa formation qui se déroule alors en partie en entreprise. Il existe également des bourses d’études ou d’autres aides (des conseils régionaux, par exemple) qui allègent les coûts des études. Certaines écoles dispensent des préparations aux concours médicaux facturées entre 1800 et 5000 € l’année.
Les métiers de la santé s’exercent dans des situations multiples, auprès de personnes de tous les âges (du début à la fin de vie…), à l’hôpital, à domicile, en maison de retraite, dans des centres médicaux, en libéral ou en tant que salarié. Partout, ces professionnels (médecin, pharmacien.ne, sage-femme/maïeuticien, masseur.euse-kinésithérapeute, orthophoniste, opticien.ne-lunetier.ère, infirmier.ère, diététicien.ne, masseur.euse-kinésithérapeute, ostéopathe…) décèlent les maladies, prennent en charge la souffrance ou le handicap grâce à des gestes techniques.