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L’Étudiant vous aide à trouver votre école de communication et vous explique tout ce qu’il faut savoir avant de faire votre choix. Gros plan sur les formations, les programmes, sans oublier le prix, les attendus à l’entrée en formation, les modalités d’accès ainsi que les débouchés.
Une école de communication forme, généralement en 3 ou 5 ans, aux différents métiers du secteur. À côté de la communication traditionnelle (relations médias, communiqués de presse, campagnes télé ou affichages, images de l’entreprise, etc.), la communication digitale prend de plus en plus de place. Les écoles de communication se positionnent parfois sur certains secteurs spécifiques comme le luxe, la mode, le digital, etc. On y trouve des structures différentes (CFA, écoles, écoles universitaires…).
Selon le cas et en fonction de son statut, l’école de communication peut délivrer un BTS (communication, par exemple), un BUT information-communication, un bachelor, un mastère spécialisé, un MBA, une certification professionnelle attestant d’un certain niveau (bac+3, bac+4, etc.) ou un diplôme d’école.
Participer aux JPO (journées portes ouvertes) et aux salons où ces écoles sont présentes, parcourir leur site internet, découvrir les partenariats qu’elles ont noués, les spécialités et les parcours qu’elles proposent, les possibilités d’effectuer une partie du cursus à l’étranger ou de se former en alternance, le nombre de stages en entreprise et le réseau que l’école de communication peut mettre à votre disposition vous aideront à comparer et à choisir l’école qui vous correspond le mieux. Certaines universités à l’étranger permettent aussi à des élèves français bilingues, de partir étudier dans un autre pays.
Plus l’école de communication est réputée, plus la sélection est importante. Les écoles de communication recrutent directement après le bac ou après un premier diplôme de niveau bac+2 ou 3. Chaque école a son propre processus de recrutement et quelques-unes offrent même une rentrée décalée en janvier. Certaines départagent les candidats via un concours comprenant des épreuves écrites (QCM, dissertation, revue de presse…) puis orales, tandis que d’autres recrutent sur dossier et entretien. L’anglais fait souvent partie des critères de sélection. Selon le cas, le dossier est à envoyer directement à l’école de communication ou en passant par Parcoursup si l’on postule directement après le bac. Pour les écoles les plus sélectives, il est possible de passer par une classe prépa pour augmenter ses chances de réussite au concours.
En dehors des matières générales (anglais, histoire de la communication, droit, etc.), la plupart des écoles de communication proposent des modules ou des options plus spécifiques sur les métiers de la communication digitale mais aussi des cours sur le design graphique, la communication visuelle, le marketing du luxe, la mode, les médias... Beaucoup de place est donnée à la pratique sous forme d’ateliers ou de projets et de nombreux stages complètent la formation.
Une bonne culture générale est attendue en école de communication, ainsi qu’une bonne expression écrite et orale. Une aisance en anglais est souvent demandée ainsi que le sens de l’organisation. Il faut aussi savoir résister au stress des remises de projets en temps et en heure et suivre l’actualité de son domaine. Enfin, faire preuve de motivation et être ouvert aux autres restent des qualités prépondérantes.
La grande majorité des écoles de communication sont des établissements privés dont les frais de scolarité varient entre 5 000 et 8 000 € par an. Les écoles qui proposent des cursus en alternance permettent à l’étudiant d’être rémunéré pendant ses études qui se déroulent alors en partie en entreprise. Lorsqu’elles sont adossées à l’université, ou si elles sont publiques les frais avoisinent les 200 €.
Les diplômés d’écoles de communication peuvent travailler dans une agence de communication ou d’événementiel, au service commercial d’une entreprise ou dans lieu culturel. Les formations de niveau bac+2 et 3 permettent de démarrer sur des fonctions techniques (notamment dans la communication digitale) ou en tant qu’assistant.e attaché.e de presse, assistant.e de communication ou de relations publiques, par exemple. Pour les postes plus stratégiques (journaliste d’entreprise, chargé.e de communication, etc.), un niveau bac+5 est souvent demandé. Les débouchés dépendent de la réputation de l’école et des liens noués avec le monde professionnel durant la scolarité.
