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Les écoles et formations en sciences de la vie placent l'étude scientifique des organismes vivants (micro-organismes, plantes, animaux) au cœur de leur enseignement. Pour savoir quelle école ou formation en sciences de la vie vous convient le mieux, l’Étudiant vous donne des informations sur les programmes, les attendus à l’entrée des formations, les modalités d’accès, les frais de scolarité et les débouchés métiers.
Les écoles en sciences de la vie dispensent des formations scientifiques générales ou spécialisées. Plusieurs types d’établissements en sciences de la vie sont accessibles : écoles d’ingénieurs généralistes, spécialisées ou universitaires, formations à l’université, lycées. Bref, il y en a pour tous les goûts, selon que vous préfériez être encadré ou autonome. Les écoles en sciences de la vie forment de futurs scientifiques qui évolueront dans des univers aussi différents que la biologie médicale, l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique ou cosmétologique, l’environnement, etc.
À bac+2 en sciences de la vie, le BTS analyses de biologie médicale, le BTS bioanalyses et contrôles ou encore le BTSA ANABIOTEC ou STA (sciences et technologies des aliments) et ses 4 options semblent une bonne première marche pour acquérir les fondamentaux du secteur. À bac+3, citons les bachelors des écoles. Du côté de l’université, mentionnons le BUT génie biologique et ses cinq options, mais aussi les licences mention sciences de la vie ou encore les licences professionnelles (bio-industries et biotechnologies, produits laitiers, métiers de la santé…). La plupart de ces diplômés en en sciences de la vie, poursuivent en master du même domaine. D’autres intègrent les écoles d’ingénieurs pour obtenir un bac+5. Certaines écoles délivrent aussi des DU (diplômes d’université) à bac+5. Des CS (certificats de spécialisation) ou des BP (brevets professionnels) permettent de se perfectionner sur un domaine précis. À bac+8, des doctorats conduisent à exercer dans la recherche.
Les écoles spécialisées, vous permettent de cibler un secteur dès la première année. Elles ont parfois une prépa intégrée de 2 ans. Il en existe en chimie, biologie industrielle, dans les industries laitières et des viandes, en management et biotechnologies, dans le monde agricole, en biologie-biochimie, pour ne citer que quelques exemples. Vous voulez prendre le temps de réfléchir ? Optez pour une école généraliste qui, après un tronc commun, vous orientera vers un secteur particulier en fin de parcours. Regardez les spécialités proposées par les écoles ou formations en sciences de la vie, (recherche et application, manager en biotechnologies, infectiologie…). Certaines écoles prévoient que la dernière année du cursus s’effectue à l’étranger, dans une université partenaire. L’alternance est très répandue et constitue un moyen de mettre en pratique ce que l’école vous enseigne. Ne manquez pas les JPO (journées portes ouvertes) des établissements pour discuter avec des étudiants. Vous pourrez en profiter pour regarder les équipements (laboratoires, matériels…). Les salons de l’Étudiant sont l’occasion de rencontrer les écoles et de poser vos questions.
En général directement après le bac, sur dossier, via la plateforme Parcoursup. La sélection sur dossier précède souvent un entretien de motivation. Certaines écoles d’ingénieurs recrutent leurs étudiants après un bac ou un bac+2 (classe préparatoire ou autre diplôme de même niveau) via des concours communs. Il est possible également d’intégrer, en admission parallèle, une école ou une formation en quatrième ou cinquième année, après un diplôme acquis dans un autre établissement (sur dossier et parfois épreuves orales et écrites). À noter que les classes préparatoires les plus adaptées à ce secteur sont les filières BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) ou PC (physique-chimie).
Les études en sciences de la vie, portent sur des matières très scientifiques. Dans les matières fondamentales on retrouve de la biochimie, des biotechnologies, de la biologie environnement, de la bioinformatique, de l’anglais, de la communication... La pratique est assurée via les très nombreux stages, mais aussi, à travers les travaux dirigés, les travaux pratiques, les études de cas, les échanges académiques, etc. Notons que les junior-entreprises, s’il en existe au sein de l’établissement, sont une excellente manière de se professionnaliser avant la fin de votre cursus, en réalisant des projets réels pour des entreprises.
Rationnel, curieux, patient, persévérant, à l’aise avec le travail en équipe, mais néanmoins autonome, voilà le profil du candidat idéal, qui doit par ailleurs faire preuve d’un bon sens de la communication.
Dans les écoles privées en en sciences de la vie, les frais de scolarité peuvent dépasser 10000 € par an. Les écoles publiques affichent des coûts d’environ 600 € annuels, tandis qu’à l’université, les coûts sont moins élevés (environ 200 € l’année). Certains établissements dispensent leur formation en alternance ce qui est une bonne solution pour financer son parcours et être rémunéré en parallèle. Les études se déroulent alors en partie en entreprise.
Après un parcours en école ou à l’université, les métiers de l’ingénierie constitue un débouché majeur comme celui d’ingénieur.e chimiste, par exemple… L’enseignement en est un autre si vous aimez transmettre. D’autres métiers sont passionnants : bio-informaticien.ne, conseiller.ère en environnement. Les diplômés d’un bachelors ou d’un bac+3 peuvent débuter à des postes de techniciens : technicien.ne d’analyses biomédicales, technicien.ne de l’industrie pharmaceutique.
