Pour vous aider à choisir votre école en publicité, zoom sur les programmes, les conditions d’entrée et de réussite, les débouchés, sans oublier les frais de scolarité. La publicité, ce sont en effet des créatifs pour créer des campagnes, des visuels, des slogans chocs, etc., mais ce sont aussi des commerciaux qui vendent des emplacements ou des évènements à des marques, par exemple. Les formations sont donc nombreuses et variées !
On peut se former à la publicité dans une école spécialisée en publicité, en communication, dans les médias, le digital ou la création (il en existe plusieurs dizaines sur tout le territoire), mais aussi dans une école de commerce, un IEP (Institut d’études politiques), une école de design, de marketing ou à l’université… tout dépend si l’on souhaite s’orienter vers une carrière plus artistique ou commerciale et à quel niveau on souhaite exercer.
Participer aux JPO (journées portes ouvertes) et aux salons de l’Étudiant où ces écoles sont présentes, parcourir leurs sites internet, découvrir les partenariats qu’elles ont noués avec le monde professionnel et d’autres établissements, les spécialités et les parcours qu’elles proposent, les possibilités d’effectuer une partie du cursus à l’étranger ou de se former en alternance (parfois dès la première année), le nombre de stages en entreprise et le réseau que l’école peut mettre à votre disposition vous aideront à comparer et à choisir l’école de publicité qui vous correspond le mieux.
En dehors des matières générales (anglais, histoire de la publicité, droit, etc.), les écoles de publicité proposent des modules plus spécifiques sur les métiers de la publicité et de la publicité digitale, par exemple, ou le design graphique, la communication visuelle, le marketing du luxe, les médias... Beaucoup de place est donnée à la pratique sous forme d’ateliers ou de projets et les stages en agence ou en entreprise complètent la formation.
Les écoles de publicité délivrent généralement un diplôme d’école attestant d’un niveau bac+3 (bachelor en communication et publicité) ou bac+5. Certaines écoles délivrent des Msc (masters of science), toujours à bac+5. Pour débuter, à bac+2, les BTS permettent d’aborder le secteur, notamment le BTS études de réalisation d’un projet de communication et son option études et réalisation de produits plurimédia, par exemple, le BTS métiers de l’audiovisuel ou encore le BTS négociation et digitalisation de la relation client. En trois ans après le bac on peut citer le BUT information-communication, ou les licences professionnelles qui se préparent à l’université, tous comme les masters du domaine.
Les écoles de publicité recrutent directement après le bac ou après un premier diplôme de niveau bac+2 ou 3. Chaque école a son propre processus de recrutement. Certaines écoles recrutent les futurs étudiants sur dossier et entretien ; celles tournées vers l’artistique demandent souvent un portfolio illustrant le travail et les recherches personnels. L’anglais fait souvent partie des critères de sélection. Selon le cas, le dossier est à envoyer directement à l’école ou en passant par Parcoursup si l’on postule directement après le bac. Pour les écoles les plus sélectives, un concours départage les candidats.
Créativité et réactivité pour les écoles de publicité à dominante artistique. Une bonne culture générale et une bonne expression écrite et orale sont aussi indispensables. Il faut être en prise avec les évolutions de la société pour coller et parfois devancer l’air du temps. Il faut en outre savoir résister au stress, que ce soit dans les négociations commerciales ou dans les remises de projets.
La plupart des écoles de publicité sont des établissements privés dont les frais de scolarité varient en général entre 5 000 et 12 000 € par an. Celles qui proposent des cursus en alternance permettent à l’étudiant d’être rémunéré pendant ses études qui se déroulent alors en partie en entreprise. Des bourses sont également envisageables. Pour les établissements adossés à l’université, les frais avoisinent les 200 €.
Les stages doivent servir à se créer un réseau pour trouver du travail dans ce secteur qui fait rêver beaucoup mais n’offre pas nécessairement du travail à tous, surtout pour les profils créatifs où il faut arriver à faire la différence. C’est notamment le cas pour le ou la concepteur.trice-rédacteur.trice, le/la roughman ou maquettiste de pub. Il y a en revanche plus de place pour les profils commerciaux : chef.fe de publicité, chargé.e d’études, médiaplanneur.euse, etc. En dehors des agences de publicité, un diplômé du secteur peut également se tourner vers les services communication des entreprises.
