Il n’est jamais trop tôt pour démarrer son réseau. L’entrée en master serait même un moment propice. Vous disposez de temps et de nombreux prétextes pour aller à la rencontre des professionnels, des enseignants et de vos camarades de promo. Autant de contacts à ne pas négliger… et qui pourraient bien vous servir une fois sur le marché du travail !
Prospecter des contacts
Commencez par aller à la rencontre des personnes qui font partie de votre environnement de travail : vos camarades de promo, vos enseignants, les professionnels en activité parmi lesquels figurent aussi des anciens élèves de votre master. Ne vous contentez pas d’accumuler des noms sur un site ou des cartes de visite dans un dossier. Pas la peine non plus d’envoyer un mail groupé pour demander un stage à des personnes qui se souviennent à peine de vous, et sont, de plus, très sollicitées. Pour les professionnels, par exemple, demandez à chaque personne, un rendez-vous téléphonique ou une rencontre, même brève, pour qu’ils vous parlent de leur métier. "L’essentiel est d’être clair sur la demande et de bien montrer que l’on veut juste quelques conseils", insiste Guillaume Verney-Carron. Vous aurez ainsi un carnet d’adresses restreint mais qui aura du sens. Et qui va se construire pas à pas. Pensez aussi à demander à chaque personne rencontrée si elle connaît quelqu’un qui pourrait vous aider. Ne vous limitez pas à votre environnement immédiat. Dans votre ville, les élus locaux peuvent servir d’intermédiaire avec les chefs d’entreprises par exemple, rapprochez-vous aussi des milieux professionnels, via les syndicats par exemple.
Faire vivre ses contacts
Animer ensuite votre réseau. Vous avez a priori du temps pour ça tant que vous êtes encore étudiant. "Après une première rencontre avec un professionnel, il convient, tous les 3 ou 4 mois maximum, de le tenir au courant de l’avancée de son parcours", poursuit Guillaume Verney-Carron. C’est parfois un peu ingrat ou fastidieux car l’objectif n’est pas d’avoir des résultats immédiats ni une réponse en particulier. "Mais personne ne perd la face en relançant quelqu’un qu’il a déjà rencontré", rappelle Patrick Fargès, responsable du BAIP (bureau d’aide à l’insertion professionnelle) de l’université Paris 3. Un réseau s’inscrit toujours dans la durée et lorsque vous débutez en M1, vous travaillez essentiellement pour votre avenir. Une fois diplômé, les liens tissés vous permettront de faire savoir plus directement à vos contacts que vous cherchez un emploi… qui transmettront à leurs contacts. Et c’est alors le réseau qui travaillera pour vous !